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par le Marquis Henri Costa de Beauregard Colonel d’Ètat-major dans l’armée piémontaise, l’un des signataires du traité. Chambéry, Impr. Puthod 1854, mandata alle stampe dal nipote ex filio il sig. Marchese Pantaleone Costa di Beauregard Deputato al Parlamento, cultore e membro della R. Deputazione sovra gli studii di storia patria. A. B.


CONDITIONS DE LA SUSPENSION D’ARMES
ARRÈTÉE A CHERASCO.

LIBERTÉ
ÉGALITÉ


De Cherasco ce 8 floréal.


1° Toutes les hostilités cesseront entre l’armée françaises en Italie et l’armée du Roi de Sardaigne, à dater du jour où les conditions ci-dessous seront remplies, jusqu’à cinq jours après la fin des négociations qui s’entaiment, pour parvenir à une paix definitive entre les deux puissances.

2° L’armée française restera en possession de ce qu’elle a conquis le long de la Stura, depuis Demont jusqu’à Alexandrie.

3° La ville et la citadelle de Coni seront remises entre les mains des troupes françaises, ainsi que la ville et la citadelle de Tortone, avec l’artillerie, munitions de guerre et de bouche qui s’y trouvent.

4° Si la ville et la citadelle de Tortone ne pouvaient pas ètre remises de la suite entre les mains des Français, on remettra provisoirement celle d’Alexandrie.

5° Les troupes françaises auront la faculté de passer le Po à Valence. Les États du Roi de Sardaigne, jusqu’à ce que les troupes autrichiennes aient évacué son territoire, seront regardés comme neutres, et le passage sera accordé à l’armée française pour aller en Lombardie et aller attaquer l’armée de l’empereur dans la position qu’elle se trouverait occuper.