Continuazione delle memorie e documenti della fondazione della biblioteca circolante popolare di Prato/Giudizio della stampa Estera
 |
Questo testo è completo. | |
| ◄ | Sussidio accordato dal Ministero della Pub. Istruz. | Biblioteche Italiane che seguitaron l'esempio della Biblioteca Pratese | ► |
GIUDIZIO DELLA STAMPA ESTERA
Bullettin de la Ligue de l'Enseignement. Bruxelles |
Il nous parait doublement utile de signaler sans cesse les efforts qui se font à l’étranger en faveur de l'enseignement populaire; ils doivent nous exciter à ne pas ralentir les nótres, et d’autre part ils constatent les progrès de la civilisation; ils nous avertissent que nous avons à tenir notre place dans la grande ligue des nations contre l'ignorance, et nous font espérer qu’un jour les hommes oublieront leurs haines pour tourner toutes leurs forces, matérielles et intellectuelles, contre l'ennemi commun.
Nous avons raconté dans notre dernier numéro, les progrès de la Ligue italienne de l'enseignement, qui s’est surtout préoccupée de propager l'enseignement primaire; mais l'Italie possedè d’autres Associations encore qui ont donné une vigoureuse impulsion aux bibliothèques populaires. Ce mouvement date de 1861, et ce fut M. A. Bruni qui en fut le promoteur; avec huit de ses amis, il entreprit de fonder une bibliothèque populaire à Prato, près de Florence; la tàche n’était pas facile et les fondateurs eùrent à combattre plus d’une préjugé, plus d’une opposition, mais leur volonté inébranlable triompha de tous les obstacles; ils adressèrent des appels réitérés à leurs concitoyens, et peu à peu l'oeuvre fit son chemin, les journaux en parlèrent, les dames envoyèrent leur adhèsion, les éditeurs et les auteurs firent de dons de livres, si bien, qu'en 1866 la bibliothèque comptait déjà 2000 volumes. Mais ce resultat n'était rien encore en comparaison de l'émulation qu’il avait éveillée dans d’autres parties du pays, Crémone, Caltanisetta, Verceil, Lodi, Viadana, Parme, Livourne, Lecco, Catanzaro, et jusqu'à la colonie italienne de Buenes-Àyres avaient suivi l’exemple de Prato.
Ce fait prouve une fois de plus, que quelque rares que soient les premiers partisans d’une idée, quelque restreint que soit le champ de leur action, si Y idée est bonne, elle ne tarde pas à se répandre et à vivifier les germes qui dormàient inertes.
Ch. Buls.
Liberté de Bruxelles. N.° 18. 5 Mai 1867.
e
Liberté de Bruxelles 28, Avril 1867. N.° 17.