Le bourru bienfaisant/Atto III

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Atto III

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Atto II Appendice
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ACTE TROISIÈME.

SCENE PREMIÈRE.

Picard, Marton.

Picard entre par la porte du milieu, Marton par celle de monsieur Dalancour.

Marton. Vous voilà donc de retour?

Picard. (Ayant la canne de son maître) Oui, je boite un peu; mais cela n’est rien, j’ai eu plus de peur que de mal: cela ne méritoit pas l’argent qu’il m’a donné pour me faire panser.

Marton. Allons, allons; à quelque chose malheur est bon.

Picard. (D’un air content) Mon pauvre maître! ma foi, ce trait-là m’à touché jusqu’aux larmes; il m’auroit cassé la jambe que je lui aurois pardonné. [p. 204 modifica]

Marion. Il a un coeur!... C’est dommage qu’il ait ce vilain défaut.

Picard. Qui est-ce qui n’en a pas?

Marion. Allez, allez le voir. Savez-vous bien qu’il n’a pas encore diné?

Picard. Pourquoi donc?

Marion. Eh! il y a des choses, mon enfant, des choses terribles dans cette maison.

Picard. Je le sais, j’ai rencontré votre neveu, et il m’ a tout conté. C'est pour cela que je suis revenu tout de suite. Le sait-il mon maître?

Marion. Je ne le crois pas.

Picard. Ah! qu'il en sera fâché!

Marion. Oui, et la pauvre Angélique?

Picard. Mais Valère...

Marion. Valère? Valère est toujours ici; il n’a pas voulu s’en aller; il est là; il encourage le frère; il regarde la soeur; il console madame. L’un pleure, l'autre soupire, l’autre se désespère. C'est un chaos, un véritable chaos.

Picard. Ne vous étiez-vous pas chargée de parler à monsieur?...

Marion. Oui, je lui parlerai; mais à présent il est trop en colère.

Picard. Je vais voir, je vais lui reporter sa canne.

Marion. Allez, et si vous voyez que l'orage soit un peu calmé, dites-lui quelque chose de l'état malheureux de son neveu.

Picard. Oui, je lui en parlerai, et je vous en donnerai des nouvelles. (il ouvre tout doucement, il entre dans l'appartement de monsieur Géronte et il ferme la porte.)

Marion. Oui, mon cher ami. Allez doucement.

SCÈNE II.

Marton seule.

C’est un bon garçon que ce Picard, doux, honnête, serviable; c'est le seul qui me plaise dans cette maison. Je ne me lie pas avec tout le monde, moi. [p. 205 modifica]

SCÈNE III.

Marton, Dorval.

Dorval. (Parlant bas, et souriant) Eh bien, Marton?...

Marton. Monsieur, votre très-humble servante.

Dorval. (En souriant) Monsieur Géronte est-il toujours en colère?

Marton. Il n’y auroit rien d’extraordinaire en cela; vous le connoissez mieux que personne.

Dorval. Est-il toujours bien indigné contre moi?

Marton. Contre vous, monsieur? il s’est fâché contre vous?

Dorval. (En rìant et parlant toujours) Sans doute; mais cela n’est rien: je le connois, je parle que, si je vais le voir, il sera le premier à se jeter à mon cou.

Marton. Cela se pourroit bien; il vous aime, il vous estime; vous êtes son ami unique... C’est singulier cependant, un homme vif comme lui! Et vous, sauf votre respect, vous êtes le mortel le plus flegmatique...

Dorval. C’est cela précisément qui a conservé si longtems notre liaison.

Marton. Allez, allez le voir.

Dorval. Pas encore: je voudrois auparavant voir mademoiselle Angélique. Où est-elle?

Marton. (Avec passìon) Elle est avec son frère. Savez-vous tous les malheurs de son frère?

Dorval. (D’un air pénétré) Hélas! oui; tout le monde en parle.

Marton. Et qu’est-ce qu’on en dit?

Dorval. Peux-tu le demander? Les bons le plaignent, les méchants s’en moquent, et les ingrats l’abandonnent.

Marton. Ah, ciel! Et cette pauvre demoiselle?

Dorval. Il faut que je lui parle.

Marton. Pourrois-je vous demander de quoi il s’agit? Je m’ interesse trop à elle, pour ne pas mériter cette complaisance.

Dorval. Je viens d’apprendre qu’un certain Valère...

Marton. (En riant) Ah, ah! Valère? [p. 206 modifica]

Dorval. Le connoissez-vous?

Marton. Beaucoup, monsieur; c’est mon ouvrage que tout cela.

Dorval. Tant mieux; vous me seconderez.

Marton. De tout mon coeur.

Dorval. Il faut que j’aille m’assurer si Angélique...

Marton. Et, ensuite, si Valère...

Dorval. Oui, j’irai le chercher aussi.

Marton. (En souriant) Allez, allez chez monsieur Dalancour. Vous ferez, d’une pierre, deux coups.

Dorval. Comment donc?

Marton. Il est là.

Dorval. Valère?

Marton. Oui.

Dorval. J’en suis bien-aise; j’y vais de ce pas.

Marton. Attendez, attendez; voulez-vous que je vous fasse annoncer?

Dorval. (En riant) Bon! irai-je me faire annoncer chez mon beau-frére?

Marton. Votre beau-frére?

Dorval. Oui.

Marton. Qui donc?

Dorval. Tu ne sais donc rien?

Marton. Non.

Dorval. Eh bien! tu le sauras une autre fois. (il entre chez monsieur Dalancour.)

SCÈNE IV.

Marton seule.

Il est fou!...

SCÈNE V.

Monsieur Géronte, Marton.

M. Géronte. (Parlant toujours vers la porte de son appartement) Reste-là; je ferai porter la lettre par un autre. Reste-là... je le veux... (Il se retourne) Marton! [p. 207 modifica]


Marton. Monsieur.

M. Géronte. Va chercher un domestique, et qu’il aille tout-à-l'heure porter cette lettre à Dorval. (se tournant vers la porte de son appartement) L’imbécile! il boite encore, et il voudroit sortir! (à Martori) Vas donc.

Marton. Mais, monsieur...

M. Géronte. Dépêche-toi...

Marton. Mais Dorval...

M. Géronte. (Vivement) Oui, chez Dorval.

Marton. Il est ici.

M. Géronte. Qui?

Marton. Dorval.

M. Géronte. Où?

Marton. Ici.

M. Géronte. Dorval est ici?

Marton. Oui, monsieur.

M. Géronte. Où est-il?

Marton. Chez monsieur Dalancour.

M. Géronte. (D’un air fâché) Chez Dalancour! Dorval chez Dalancour! Je vois à présent ce que c’est; je comprends tout. (à Marton) Va chercher Dorval; dis-lui de ma part... Non, je ne veux pas qu’on aille dans ce maudit appartement. Si tu y mets les pieds, je te renvoie sur le champ. Appelle les gens de ce misérable... Point du tout, qu’ils ne viennent pas... Vas-y toi; oui, oui; qu’il vienne tout de suite. Eh bien?

Marton. Irai-je? ou n’irai-je pas?

M. Géronte. Vas-y; ne m’impatiente pas davantage.

Marton. (Entre chez monsieur Dalancour.)

SCÈNE VI.

Monsieur Géronte seul.

Oui, c’est cela. Dorval a pénétré dans quel abyme affreux ce malheureux est tombé; oui, il l'a su avant moi; et je n’en aurois rien su encore, si Picard ne me l’eût pas dit. C'est [p. 208 modifica]

cela même: Dorval craint l’alliance d’un homme perdu; il est là, il l'examine peut-être, pour s’en assurer davantage. Mais pourquoi ne me l’a-t-il pas dit? Je l’aurois persuadé, je l’aurois convaincu... Pourquoi n’a-t-il pas parlé? Dira-t-il que ma vivacité ne lui a pas donne le temps? Point du tout; il n’avait qu’à attendre, il n’avoit qu’à rester; ma fougue se seroit calmée, et il auroit parlé. Neveu indigne! traître! perfide! tu as sacrifié ton bien, ton honneur; je t’ai aimé, scélérat! je ne t’ai aimé que trop! je t’effacerai tout à fait de mon coeur et de ma mémoire... Sors d’ici, va perir ailleurs... Mais où iroit-il? N’importe, je n’y pense plus; c’est sa soeur qui m’interesse, c’est elle seule qui mérite ma tendresse, mes soins... Dorval est mon ami, Dorval l'épousera; je lui donnerai la dot, je lui donnerai tout mon bien, tout. Je laisserai souffrir le coupable; mais je n’abandonnerai jamais l’innocence.

SCÈNE VII.

Monsieur Dalancour, monsieur Géronte.

M. Dalancour. (Avec un air effrayé, se jette aux pieds de monsieur Géronte) Ah, mon oncle! écoutez-moi de grâce.

M. Gèronte. (Se retourne, voit Dalancour et recule un peu) Qu est-ce que tu veux? lève-toi.

M. Dalancour. (Dans la même posture) Mon cher oncle! voyez le plus malheureux des hommes; de grâce, écoutez-moi.

M. Gèronte. (Un peu touché, mais toujours avec colère) Lève-toi, te dis-je.

M. Dalancour. (A genoux) Vous dont le coeur est sì généreux, si sensible, m'abandonnerez-vous pour une faute qui n’est que celle de l’amour, et d’un amour honnête et vertueux? J’ai eu tort, sans doute, de m’écarter de vos conseils, de negliger votre tendresse paternelle: mais, mon cher oncle, au nom du sang qui m’a donne la vie, de ce sang qui vous est commun avec moi, laissez-vous toucher, laissez-vous fléchir. [p. 209 modifica]

M. Géronte. (Peu à peu s’attendrit, et s’essuie les yeux en se cachant de Dalancour, et dit à part) Quoi! tu oses encore!...

M. Dalancour. Ce n’est pas la perte de mon état qui me désole: un sentiment plus digne de vous m’anime, c'est l’honneur. Souffrirez-vous que votre neveu ait a rougir? Je ne vous demande rien pour nous. Que je m’ acquitte noblement; et je réponds, pour ma femme et pour moi, que l’indigence n’effrayera pas nos coeurs, quand, au sein de l’infortune, nous aurons pour notre consolation une probité sans tache, notre amour, votre tendresse et votre estime.

M. Géronte. Malheureux!... tu mériterois... Mais je suis un imbécile; cette espèce de fanatisme du sang me parle en faveur d’un ingrat! Lève-toi! traître! je paierai tes dettes; et, par là, je te mettrai peut-être en état d’en faire d’autres.

M. Dalancour. (D’un air pénétré) Eh! non, mon oncle; je vous réponds... vous verrez par ma conduite.

M. Géronte. Quelle conduite, misérable écervelé! celle d’un mari infatué, qui se laisse mener par sa femme, par une femme vaine, présomptueuse, coquette...

M. Dalancour. (Vìvement) Non, je vous jure: ce n’est point la faute de ma femme; vous ne la connoissez pas...

M. Géronte. (Encore plus vivement) Tu la défends! tu ments devant moi! Prends garde: il s’en faut peu qu’à cause de ta femme, je ne révoque la promesse que tu m’as arrachée... Oui, oui, je la révoquerai; tu n’ auras rien de moi. Ta femme, ta femme! je ne peux pas la souffrir, je ne veux pas la voir.

M. Dalancour. Ah! mon oncle, vous me déchirez le coeur!

SCÈNE VIII.

Monsieur Dalancour, monsieur Géronte, madame Dalancour.

Mde. Dalancour. Hélas! monsieur, si vous me croyez la cause des dérangemens de votre neveu, il est juste que j’en porte seule la peine. L’ignorance dans laquelle j’ai vécu jusqu’à présent, n’est pas une excuse suffisante à vos yeux. Jeune, sans [p. 210 modifica] expérience, je me suis laissé conduire par un mari que j’aimois; le monde m’a entraîne, l’exemple m’a séduite; j’étois contente, et je me croyois heureuse: mais je parois coupable; cela suffit; et, pourvu que mon mari soit digne de vos bienfaits, je souscris à votre fatal arrêt; je m’arracherai de ses bras. Je ne vous demande qu’une grâce: modérez votre haine pour moi; excusez mon sexe, mon àge; excusez la faiblesse d’un mari qui, par trop d’amour...

M. Géronte. Eh! madame, croyez-vous m’abuser?

Mde. Dalancour. O ciel! Il n’est donc plus de ressource! Ah! mon cher Dalancour, je t’ai donc perdu... Je me meurs. (elle tombe sur un fauteuil)

M. Dalancour. (Court à son secours.)

M. Géronte. (Inquìet, ému, touché) Holà, quelqu’un, Marton!

SCÈNE IX.

Monsieur Géronte, Marton, monsieur Dalancour, madame Dalancour.

Marton. Monsieur, monsieur, me voilà.

M. Géronte. (Vivement) Voyez... là... allons; allez, voyez, portez-lui du secours.

Marton. Madame, madame, qu’est-ce que c’est donc?

M. Géronte. (Donnant un flacon à Marton) Tenez, tenez; voici de l'eau de Cologne. (à monsieur Dalancour) Eh bien?

M. Dalancour. Ah! mon oncle!...

M. Géronte. (S’approche de madame Dalancour et lui dit brusquement) Comment vous trouvez-vous?

Mde. Dalancour. (Se levant tout doucement, et avec une voix languissante) Monsieur, vous étes trop bon de vous intéresser pour moi. Ne prenez pas garde à ma faiblesse, c’est le coeur qui parle; je recouvrerai mes forces, je partirai; je soutiendrai mon malheur.

M. Géronte. (S’attendrit; mais il ne dit mot.)

M. Dalancour. (Tristement) Ah! mon oncle, souffrirez vous... [p. 211 modifica]

M. Géronte. (A monsieur Dalancour, vivement) Tais-toi. (à madame Dalancour, brusquement) Restez à la maison avec votre mari.

Mde. Dalancour. Ah, monsieur!

M. Dalancour. (Avec transport) Ah, mon cher oncle!

M. Géronte. (Sérieux, mais sans emportement, et les prenant l’un et l’autre par la main) Ecoutez. Mes épargnes n’étoient pas pour moi; vous les auriez trouvées un jour; vous les mangez aujourd’hui, la source en est tarie; prenez-y garde: si la reconnoissance ne vous touche pas, que l’honneur vous y engage.

Mde. Dalancour. Votre bonté...

M. Dalancour. Votre générosité...

M. Géronte. Cela suffit.

Marton. Monsieur.

M. Géronte. (A Marton) Tais-toi, bavarde.

Marton. Monsieur, vous êtes en train de faire du bien: ne ferez-vous pas aussi quelque chose pour mademoiselle Angélique?

M. Géronte. (Vivement) A propos, où est-elle?

Marton. Elle n’est pas loin.

M. Géronte. Son prétendu y est-il?

Marton. Son prétendu?

M. Géronte. Oui; est-ce qu’il est courroucé? Est-ce qu’il ne veut plus me voir? Seroit-il parti?

Marton. Monsieur... son prétendu... y est.

M. Géronte. Qu’ils viennent ici.

Marton. Angélique et son prétendu?

M. Géronte. (Vivement) Oui, Angélique et son prétendu.

Marton. Tant mieux. Tout-à-l’heure, monsieur. (en s’approchant de la coulisse) Venez, venez, mes enfans; n’ayez pas peur.

SCÈNE X.

Monsieur Dalancour, Valère, Dorval, monsieur Géronte Angélique. madame Dalancour, Marton.

M. Géronte. (Voyant Valère et Dorval) Qu’est ce que cela? Que veut-il cet autre? [p. 212 modifica]

Marton. Monsleur, c’est qu’il y a le pretendu et le témoin.

M. Géronte. (A Angélique) Approchez.

Angélique. (S’approche en tremblant, et adresse la parole à madame Dalancour) Ah! ma soeur, que j’ai de pardons1 à vous demander!

Marton. (A madame Dalancour) Et moi aussi, madame...

M. Géronte. (A Dorval) Venez ici, monsieur le prétendu. Eh bien! êtes-vous encore fâché? Ne viendrez-vous pas?

Dorval. Est-ce moi?

M. Géronte. Vous-même.

Dorval. Pardonnez-moi; je ne suis que le témoin.

M. Géronte. Le témoin!

Dorval. Oui, voilà le mystère. Si vous m’aviez laissé parler...

M. Géronte. Du mystère! (à Angélique) Il y a du mystère?

Dorval. (D’un ton sérieux et ferme) Ecoutez-moi, mon ami. Vous connoissez Valère; il a su les désastres de cette maison; il est venu offrir son bien à monsieur Dalancour et sa main a Angélique. Il l'aime, il est prêt à l’épouser sans dot, et à lui assurer un douaire de douze mille livres de rente. Je vous connois, je sais que vous aimez les belles actions; je l’ai retenu, et je me suis chargé de vous le présenter.

M. Géronte. (Fort en colère, et à Angélique) Tu n’avois pas d’inclination? Tu m’as trompé. Non, je ne le veux pas; c'est une supercherie de part et d’autre, je ne le souffrirai pas.

Angélique. (En pleurant) Mon cher oncle...

Valère. (D'un air passionné et suppliant) Monsieur...

M. Dalancour. Vous êtes si bon!...

Mde. Dalancour. Vous êtes si généreux!

Marton. Mon cher maître!...

M. Géronte. (A part, et touché) (Maudit soit mon chien de caractère! Je ne puis pas garder ma colère, comme je le voudrois. Je me souffletterois volontiers). (Tous à la fois répètent leurs prières, et l'entourent.)

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M. Géronte. Taisez-vous, lalssez-moi; que le diable vous emporte; et qu’il l'épouse.

Marton. (Fort) Qu’il l'épouse, sans dot?

M. Géronte. (A Marton vivement) Comment sans dot? Est-ce que je marierai ma nièce sans dot? Est-ce que je n’aurois pas le moyen de lui donner une dot? Je connois Valère; l’action généreuse qu’il vient de se proposer mérite meme une récompense. Oui, il aura la dot, et les cent mille livres que je lui ai promises.

Valère. Que de gràces!

Angélique. Que de bontés!

Mde. Dalancour. Quel coeur!

M. Dalancour. Quel exemple!

Marton. Vive mon maitre!

Dorval. Vive mon bon ami! (Tous à la fois l’entourent, l’accablent de caresses, et répètent ses éloges.)

M. Géronte. (Tache de se débarrasser et crie fort) Paix, paix, paix! (il appelle) Picard!

SCÈNE XI ET DERNIÈRE.

Les mémes, Picard.

Picard. Monsieur...

M. Géronte. L’on soupera chez moi; tout le monde est prié. Dorval, en attendant, nous jouerons aux échecs.

Fin du Troisìeme et demier Acte.

APPROBATION.

   J’ai lu, par ordre de Monseigneur le Chancelier, le Bourru bienfaisant, Comédie en trois Actes; et je crois qu’on peut en permettre l’impression. A Paris, ce 3 Novembre 1771.

marin



   De l'imprimerie de la Veuve Simon et Fils, Imprimeur-Libraires de LL. AA. SS. Messeigneurs le Prince de Condé et le Duc de Bourbon, rue des Mathurins, 1771.

  1. Nel testo: pardon.