Pagina:Canonici - Prospetto biografico delle donne italiane.djvu/57

Da Wikisource.
53

come nell’Inghilterra 1 e nella Francia 2, diffuso erasi in Italia quello spirito di lusso e di mollezza e di capricciosa moda, che alla pratica di opere o nocevoli o nulle con insidiose voci guidava il nostro sesso! Ed era pure quello ii secolo, lo spirito

  1. Mais personne ne tirera plus fruit de ces papiers que les femmes... La toilette est le grand théàtre de leurs affaires, et l’art de donner un joli tour à un boucle de cheveux est l’occupation la plus serieuse de leur vie. On ne croit pas avoir mal employé uue matinée, quand on a reussi à assortir une garniture de rubans, ou si l’on a pu prendre sur soi d’aller jusqu’à la boutique d’un bijoutier, ou d’un marchand de modes; c’est une fadigue à ne pouvoir rien faire de toute la journée: coudre ou broder voilà toute leur occupation la plus serieuse, et leur ouvrage le plus pénible c’est de faire des gélées et des confìtures.. etc. (Esprit d’Adisson, Trad. par M. J. G. A. T. 1, pp. 55-56. Yverdoun 1777).
    Ed altrove: De toutes vos speculations il n’y en a point que je lise avec plus de plaisir que celles qui tendent à l’instruction de notre sexe... dans la 15.me vous avez taché de nous corriger de notre fuveur pour les equipages.... dans la 45.me de notre passion pour les colifichets de France... dans la 128.me de notre légereté.... vous avez aussi dechiré en pieees nos habillemens, et vous nous avez representé les excès, les extravagances dont nous sommes capables à cet égard: vous avez fait main baisse sur nos mouches, sur nos eventails, sur nos jupes à panier etc.... (Ibid. T. II, pp. 286-287).
  2. Ce qu’on apelle femme d’esprit, et du bon ton (eh qui n’est pas aujordoui de cette classe!) se leve fort