Pagina:Delle strade ferrate e della loro futura influenza in Europa.djvu/195

Da Wikisource.

181

nord, qui s’étendrait vers Londres par Calais ou par Bologne, et le chemin de Bâle à Strasbourg, en faveur duquel militent des motifs d’un intérêt tout spécial. Quant aux embranchemens de détail et aux petites ligues isolées, il a été jugé préférable de les réserver également aux compagnies.

Sur la question du mode de concession, le débat paraît avoir été assez animé. La plupart des membres de la commission reconnaissaient, dit-on, que la concession directe présentait des garanties plus réelles, qu’elle offrait le plus sûr moyen de favoriser la formation de compagnies honorables; cependant l’adjudication avec publicité et concurrence l’a emporté, comme étant plus propre à mettre le pouvoir à l’abri d’accusations flétrissantes, que l’esprit de parti parvient trop facilement à accréditer, et qui empêcheraient le gouvernement d’achever de reconquérir dans un bref délai cette considération incontestée, qui forme un des premiers besoins d’une administration probe, dévouée, et désireuse de réaliser de grandes choses.

A l’égard des tarifs, l’opinion de la commission a été qu’ils devaient, autant que possible, être uniformes sur les chemins possédés par l’état, et calculés de manière à ne produire à-peu-près que le remboursement des frais d’entretien et de transport.

On a pensé de plus, qu’ils devaient être combinés