Pagina:La fine di un regno (Napoli e Sicilia) II.djvu/53

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Je te soumets ces considérations parce que je crois que tu te fais illusion en espérant quelque chose de bon de la politique du nouveau Cabinet Anglais vis à vis de Naples, d’ailleurs je reste à mon poste, et je ferai exactement ce que tu me prescriras dans la lettre, que tu m’as annoncée, et que je n’ai pas encore reçue. Persuade-toi seulement que sans la force on n’obtient rien de bon d’un Gouvernement tel que celui-ci.

Ma position est de plus en plus désagréable, mais je commence à m’y faire. Ma santé en a un peu souffert mais je vais mieux. Adieu, mille tendres et sincères amitiés. Tout à Toi

Firmato: — De Salmour.


P.S. Filangieri a retiré sa démission, ce qui ne change l’opinion que je t’ai exprimée que dans le sens qu’il faut que l’Angleterre l’achète, car il est par intérêt personnel opposé à la Constitution, pour laquelle il sera si on lui garantit à tout événement la continuation du service du Majorat de 12 000 Ducats, que le Roi de Naples lui a donné avec le titre de Duc de Taormina après la pacification de la Sicile.

Du reste on organise de plus en plus les Lazzaroni, et le Roi dit hardiment vouloir s’en servir, en commençant à les lancer contre Gropello, qu’il accuse d’avoir été le provocateur de la manifestation du 7 Juin dernier. C’est ni plus ni moins qu’en plein conseil que le jeune Roi tient d’aussi absurdes propos; crois-moi il est pire que son père, car il n’en a pas l’esprit et il en a tous les mauvais instincts. 1


Neppure fra le carte del Salmour si trovò alcuna memoria circa la missione di lui a Napoli; anzi, nel suo testamento olografo, col quale chiamava erede la marchesa Scati sua più prossima parente in Italia, vietò in modo esplicito che si desse pubblicità, diretta o indiretta, a quanto si fosse potuto ritrovare nelle sue carte. E il marchese Vittorio Scati, figlio della erede, da me pregato di mandarmi qualche notizia intima circa quella missione, mi scriveva: “Nella lunga consuetudine e familiarità, che ebbi col conte di Salmour, ben di rado mi accadde di sentirlo a ricordare la sua missione a Napoli, nè mai entrò in particolari: quasi glie ne fosse rimasta poco grata memoria„.

Il Pasquino del 3 luglio 1859 raffigurava Salmour in atto di trivellare un buco in mezzo al mare, con la scritta: Il conte di Salmour a Napoli. Ma la nota comica fu data da don Geremia Fiore, prete e poeta all’Ingarriga, il quale scrisse un’ode politica al Re. Eccone due strofette, finora inedite, nelle quali

  1. Estratto, d’ordine ministeriale, dall’archivio segreto del conte di Cavour, esistente in questo archivio di Stato. - In fede: Torino, 21 febbraio 1896.