Tàchez donc, s. v. p. d’engager Rosini à m’envoyer sous bande son
Torquato Tasso; j’en suis extrèmement curieux.
Vos Canti sont donc completement épuisés? Il en est arrivé à Fayolle
2 exemplaires, au prix enorme de 5 fr. l’ex. Si l’édition en est épuisée
en Italie que diriez-vous si je tàchais de les réimprimer en italien soit
en France soit en Allemagne?
Dites-moi aussi pourquoi vous cachetez vos lettres avec de la ciré
noire? Auriez-vous éprouvé une perte douloureuse?
Enfin, mon meilleur ami, vous voyez par ce long grimoire aussi
bien que par les lettres précédentes que j’ai pour vous ètre utile la meil-
leure volonté, mais, chétif mouche de cocher que je suis, je n’ai pas
les reins assez forts pour mener à bon port une affaire quelconque.
J’espère beaucoup de mon voyage en Allemagne, et puis du loisir que
je compte avoir avec le Thesaurus.
Répondez-moi au plus tòt et sachez bien que je suis non seulement
fier mais heureux, infiniment heureux d’ètre à tout jamais
Votre tout dévoué ami
L. de Sinner
Ilenschel se propose de faire quelque chose en allemand de vos
Errori. Envoyez-moi donc, s’il v. pi. vos suppléments.
Chiarissimo e pregiatissimo Sig. Marchese
Ho ricevuto dall’Abate Zannoni l’esemplare delle Georgi-
che volgarizzate del quale V. S. mi ha voluto onorare. Tutti quei
pochi qui che ancora conservano qualche gusto di lettere e di
studi ameni, parlano di questo suo lavoro con significazioni di
stima straordinaria, notandone particolarmente molti pregi, e
tra gli altri quel che è principalissimo in tali scritti, la maestria
dello stile. Io per me credo che la letteratura nostra abbia pochi
volgarizzamenti da paragonare a questo; e se il secolo non è total-
mente dimentico di ogni bellezza, sono certo che quest’opera