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PAR LE CHEV. AVOGADRO 83
triiydralalion tie ce sel etaiit coiiiui avec precision, c’est dans cet ctat que nous le cousiilereroris pour plus ircvaclilude, conformemeiit a la reflexion faitc dans le premier Memoire ( Section 2, n.° 5 ). Seloti la ttble de M. Bcrzelius ( TliJoric i^les proportions chiiuiques etc.) il contiont dans cet etat deux molecules deau, c’est-u-dire deux volumes d’oxigene a I’etat d’cau pour une ile soufl’e. II est done compose, en volumes, de
1 soufrc, 3 oxigene, fornianl Tacide;
2 azote, G liydrogene, foi-manl la base;
a ovigiMie, 4 liydrogenc, formant I’cau dliydratation; en tout I souli-ej 5 oxigene, 2 azote, 10 liydrogene. D’apres cela, en adoptant pour les deusites iles gaz oxigcne, azote, et liydro-. gene, celles indiipiees dans le premier IMemoire, et pour la densite du gaz de soufre, avec M. Berzelius, 2,0116 en prenant pour unite celle de I’oxigene, ou 2,01 iG. 1,1084=2,2297 en prenant pour unite celle de I’air, on trouve que ce sel est compose en poids de
o,2i44 soufre; 0,^^328 oxigene; 0,1867 ’zote; 0,0661 liydrogene, ce qui s’accorde a trcs-peu-pres avec la composition en poids indiquee par Berzelius. D’apres cette composition, et les pouvoirs neutralisans de Toxigene, de I’azote, et de I’hydrogene t’tabli.<: dans le premier Memoire, Ic pouvoir neutralisant x du soufre est donne par i’equation
0,2 i44-5c — 0,5328 — 0,1 867.0, 77 i-j-o, 066 (. 10,0222=0 de laquclle on lire jr^-4-o,oGG2. Ainsi d"a))res cette premiere determination le soufre aurait un pouvoir neutralisant positif ou alcalin, a la verite fort peu considerable, mais qui est cependant inadmissible, puisque le soufre forme un acide par sa combinaison meme avec la substance alcalifiqne par excellence, I’liydrogene. Ne’anmoins on doit tenir compte de ce resultat, pour le faire entrer dans la moyenne que nous tirerons des autres sels.
Dans le sulGtc d’ammoniaque ncutrc le rapport entre le soufre de I’acide, et lazote de la base est le meuic que dans le sulfate.
