Pagina:Memorie della Accademia delle Scienze di Torino, Tomo XXIX.djvu/163

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’AR LE CflEV. AVOGABRO gS

plus probables <lans mdn dernier M^moirc siir lefi masses cle« molecules, Taeide bompie est forme d’nne molecule de hore^^t 1 i d’oxigtne, Ct la densile du gae de bore, calculee d’apres les cxpi-riences de John DnVy, est 0,92 1 en prenant pour unite cellc de I’oxigene; ce qui donVe 0,921.1,1084 ou 1,0208 en prenant pour imite celle de Pair; ce rdsultat est peU different de celui <pie donnent les analyses de Berzelius, calculees selon les mcmes suppositions. Le borate d’ammoniaque, qui seal se Irouve indiquti dans la Table de Berzelius, joinle a son ou\Tage sur la llieorie des proportions chimiques, est compose, selon lui, d’une molecule de bore de I’acide sur 6 d’bydrogene do la base, et par consequent sur 2 molecules de I’azote; cela suppose, selon notra liypolhese sur la composition de TaCide borique, cpie le volume de I’oxigene de cet acide est t I Sur -6 d’hydrogene, on 2 d’aaotfi de la base. Ainsi la composition de ce sel en volume serait

I bore, I I oiigene, 2 azote, 6 hydrogene, cc <pie je frouve donner en poids d’apres nos evaluations 0,5827 d’acide et 0,4673 de base, composition pin dilKrentc de celle que lui assigne M. Berzelius o,5559 acide et ft,444’ baSe. II parait done que c’est bicn la la composition du borate d’ ammoniaque do Berzelius selon nos liypollveses, quoique nous supposions a I’acide borique une composition en molecules difterente de telle qu’il lui attribue. Mais tout porte if croire que ce borate de Berzelius n’cst que Ic so\fs-borate d’ammouiatpie, qu’on obtient eu dissolvanf de I’acide boliqtte dans un excei d’ammofriaqne, et faisant evaporer jusqu’.’j pellicTile, et (pii est recWirm pour alcalin^ commc verdissant le syrop de violette. Et en effet A est facile de voir, que d’apres la capacile de saturation ordinaire de TammoniaquQ, comparee i celle des bases oxidees, la composition indi(p^e est analogue k ceHe des borates k bas« wxidee, dans lesquels I’acide cmiticndrait une fois el demure I’oxigene de la base, qui repondent, selon nos hypotheses, a reut- oii M. Berzelius attribuait k I’acide deux fois I’oxigeue de te Jsmse; et ffii soot »’«s