Pagina:Poesie della contessa Paolina Secco-Suardo Grismondi tra le pastorelle arcadi Lesbia Cidonia, 1820.djvu/96

Da Wikisource.
84


27Fuis noir essaim des mauxque déchaína Pandore.
     Olympe, fais briller ta plus riante aurore.
     O Nature, le ciel t’a rendu ton amant.
     Et toi, dont l’amitié souvent daigna sourire
               Aux accents de ma lyre,
     Reçois ces vers baignés des pleurs du sentiment.



28Puissé-je d’un rayon embellir ta couronne!
     Les lauriers sont plus doux quand l’amitié les donne,
     Nos coeurs, et nos penchants suivoient un même cours:
     Ma lyre osa chanter ton amante immortelle;
               Mais tu la rends si belle,
     Que toi seul as fixé ses augustes amours.



29Ses aut els sont les tiens; et sa gloire... qu’entends-je?
     Quel reptile insolent croasse dans la fange?
     Mes chants cri sont plus doux; ses cris plus odieux:
     Tandis qu’un noir Python siffle au bas du Parnasse,
               Pindare avec audace,
     Vole au sommet du Pinde, et chante pour les Dieux.