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Pagina:Rivista di Scienza - Vol. II.djvu/198

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190 rivista di scienza

Senonchè, mentre queste osservazioni si affacciano naturalmente al nostro pensiero, ci sembra di sentirci rimproverare perchè l’opera dello Höffding merita meno di ogni altra le nostre censure. Non abbiamo detto noi stessi ch’essa fa alla Scienza una parte più notevole di qualsiasi altra Storia congenere?

Ma a questo rimprovero crediamo giusto rispondere: appunto perchè l’A. si allontana con illuminato criterio dagli schemi più ristretti, e perchè la sua Storia, animata da un simpatico spirito positivo, si avvicina di più a rappresentare il movimento del pensiero secondo l’ideale che abbiamo in vista; appunto perciò essa lascia il desiderio di un’opera (preparata da un lavoro individuale o collettivo) che di tanto la superi, quanto essa medesima supera le precedenti!


M. Petrovich, professeur à l’Université de Belgrade - La Mécanique des Phénomènes fondée sur les analogies. Paris. Gauthier-Villars, 1906 (Collection Scientia).

On se plait souvent à rapprocher les uns des autres des phénomènes d’ordres différents. «On compare tel ou tel phénomène historique, sociologique au mouvement pendulaire amorti; les mouvements internes vifs et mal déterminés des grandes masses humaines sont comparés à la fermentation»; et ainsi de suite. En général, ces rapprochements ne sont que des métaphores. Ne pourrait-on, cependant, en les analysant correctement, leur attribuer plus de portée et leur conférer une valeur scientifique? C’est ce qu’a voulu faire M. Petrovich. «L’analogie, dit-il, réside dans l’identité des rôles joués par certains éléments dans les phénomènes analogues». D’où cette question: est-il possible de dégager ces rôles de ce qui les rattache spécialement à telle ou telle espèce de phénomènes et de les présenter sous une forme à la fois assez simple et assez générale pour qu’ils puissent s’adapter à tous les phénomènes embrassés par une même analogie?»

Ainsi s’exprime M. Petrovich dans son Introduction. Il précise son idée au Chapitre I en définissant ce qu’il appelle les «groupes d’analogie». On dira que plusieurs phénomènes , ,.... forment un groupe d’analogie parfaite si les équations différentielles (ou en termes finis) relatives aux variables et constantes qui définissent ces phénomènes sont en même nombre et de même forme (pp. 9 et sqq.).