Pagina:Sopra alcune opposizioni fatte alle sue osservazioni intorno alle vipere.djvu/9

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di francesco redi. 7

grand nombre d’experiences, sur les quelles nous nous fondons; nous disons ec. Que ce suc jaune n’est, qu’une pure & simple salive, dont nous avons deja marquè l’usage: Et que ce suc ne contribue rien au venin de la morsure; puis qu’etant goustè, & avalè, comme nous l’avons eprouvè plusieurs fois, il ne fait aucun mal ny aux hommes, ny aux bestes, & que mesme estant mis sur des incisions faites dans la chair, les en frottant, & les meslant avec le sang, il ne fait aucun dommage. Nonobstant le sentiment d’une Persone fort esclairee en toutes choses, & sur tout en ce qui concerne la Vipere, qui asseure d’avoir fait, un grand nombre d’experiences, qui se trouvant opposees aux nostres, la haute opinion, que nous avons de la capacitè, & de la sinceritè de cet homme celebre, nous a obligez d’y opporter encore plus d’exactitude, & de nous confirmer par un tresgrand nombre de ces experiences, qui se sont toujours rencontrees semblabes, dans la veritè, que nous soustenons icy, & dont nous rapporterons des preuves evidentes & infaillibles.

E a carte 96. Nous concluons donc, qui l’imaginatian de la Vipere, estant irritee par l’idee de la vengeance qu’elle s’est formee, donne un mouvement aux esprits qui ne se peut exprimir, & les pousse avec violence par les nerfs, & par leurs fibres, vers la cavitè des dents, comme dans un entennoir, & que de la ils sont portez dans le sang de l’animal, par l’ouverture qu’elles luy ont faite, pour y produire tous les affets, dont nous tachons de rendre raison.

E a carte 97. Quoy qu’il en soit, il faut demeurer