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dépendance des phénomènes. Par exemple, la proposition que, sous nu régime de libre concurrence, le coût de production drtrrmine le prix de vente, substitue une seule équation, ou, dans le eus de plusieurs marchandises, un seul groupe d'équa- tions, un système d'équations, ou île groupes d'équations, ipii résout le problème. Cette proposition étant manifestement, erronée, on lui substitua l'autre, «pie le coût de production et le prix de vente tendent à devenir égaux. Ici l'erreur, «pii était de commission dans le premier cas, est devenue seule- ment d'omission; nous avons bien là en effet «ne des équations, ou iiv des groupes des é«piations «lu système.

Au lieu «l'ajouter les autres groupes, ce qui était impos- sible sans faire usage des mathématiques, on s'attacha à modifier la conception «lu coût de production, en y faisant entrer aussi bien que faire se peut les conditions visées par les équations «pi'on négligeait. On eut ainsi la doctrine «lu coût de reproduction de Francesco Kerrara, laipielle, avec les développements que lui a donné M. le prof. Tnllio Martello, marque peut-être la limite qu'en cette matière l'esprit humain peut atteindre «piand il refuse le secours «Us mathématiques'. On est vraiment frappé d'admiration en voyant combien, avec un instrument imparfait, Kerrara a su se rapprocher de la vérité; mais cette admiration ne doit pas nous faire oublier «pie l'usage «l'un istrument plus parfait dispense de cet effort de génie dent peu d'hommes seulement sont capables. l)e même, l'admiration «pie nous éprouvons en lisant les l'hilu- xophtar naturalis principia mathnnatica de Newton, ne nous t'ait point oublier la puissance de l'analyse uiathématiipie <|ui se révèle dans les «ouvres des Laplace, des Gauss, des Poinoaré.

Dans le second des sens que nous avons notés, on s'est efforcé, par le vague de certaines définitions métaphysiques, d'éviter le manque de concordance entre la théorie et les faits. En s'exprimant clairement, on manifestait les erreurs de la théorie; eu »'exprimant d'une manière vague, on trouvait le moyen de ne pas se faire prendre en faute.

1 II n'çttt pas inutile de remarquer que des personnes qui ne com- prennent rien aux théorie* de l'économie pure, comprennent uunsi fort peu de chone aux théories de Ferrai« ; il y lieu de croire qu'elle« comprennent d'autant mieux une théorie qu'elle est moins scientifique.