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libre économique. Dans ce nouveau système, il y aura un
groupe d’équations qui exprimera d’une manière précise lu
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Versione delle 01:57, 8 dic 2010

sauces en économie politiqa ■ sont elles loin (l’avoir l’ampleur et la profondeur de leurs onnnaiss.iiiQes en étymi’ogie.

I je système d’équations dont nous avons parlé caractérise un certain état, qui a reçu le nom d’équilibre économique, et ces é (nations servent en ravins te nps à en donner une conception rigoureuse, qu’il serait difficile d’avoir autrement.

Oet équilibre ayant (l’abord été étudié dans le cas de la libre concurrence, beaucoup de personnes se soat. imaginé que l’économie pare ne considérait que ce cas. Cette erreur est du genre de celle que pourrait faire une personne qui, ayant commencé par étudier, en dynamique, le mouvement d’un point matériel entièrement libre, s’imaginerait que la dynamique ne peut pas étudier les mouvements d’un système de points assujetis A des liaisons. L’économie pure peut étudier, et étudie, toutes sortes d’états économiques, outre celui de la libre concurrence; et par la rigueur de ses méthodes, elle donne une signification précise aux termes: libre concurrence, monopole, etc., employés jusqu’à présent d’une manière plus ou moins vague.

Parmi les groupes d’équations qui déterminent l’équilibre économique, il en est un en lequel se trouvent les ophélimités des marchandises consommées. Cette circonstance a été l’ori- gine d’une autre erreur. On s’est imaginé que les théories de l’économie pure étaient étroitement liées à la conception do l’ophélimité (rareté, marginal utility, etc.), et que par consé- quent celles-là ne pouvaient subsister sans celle-ci.

II n’en est rien. Si nous le désirons, nous pouvons, entre les équations données, éliminer les ophélimités, et nous aurons un nouveau système, qui déterminera également bien l’équi- libre économique. Dans ce nouveau système, il y aura un groupe d’équations qui exprimera d’une manière précise lu conception autrefois assez vague et parfois erronée, à laquelle on donnait, le nom de loi de l’offre et de la demande ’.

I II y a longtemps que M. W.liras a remarqué que les économistes littéraires ignoraient le sens précis de la chose qu’ils désignaient nous ce nom. Depuis lors, hélas! ils ne l’ont pas encore appris.

II n’y a pus moyen, p.ir exemple, du leur faire comprendre que I» demande d’une marchandise ne dépend pas seulement du prix de cette marchandise, mais qu’elle dépend des prix lie toutes les autres marchandises qu’échange l’individu considéré. Si môme, ils sont forcés un moment d’admettre cette proposition, ils se hâtent de l’oublier, et retombent en