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Guidizi su «Paris

dernier modèle de l’Occident»


H. Carton de WiartLe Soir. Bruxelles, Août ’32.

C’est un poids bien lourd pour un jeune écrivain ou un artiste, de s’essayer en un genre où son «auteur» a connu la gloire. Mais le moins que je puisse dire de Philippe Barrés et de Leo Ferrero c’est qu’ils les portent bien dignement, et c’est émouvant de retrouver en leur pensée et jusque dans leur style quelque chose des doctrines et de la manière de deux des princes de notre intellectualité contemporaine.

Le fils de Guglielmo Ferrero et de Gina Lombroso nous avait donné, à peine adolescent, une excellente étude sur «Léonard de Vinci ou l'Œuvre d’art», préfacée par Paul Valéry. Cette fois, il a pris pour thème la civilisation française d’aujourd’hui, ou, plus exactement, l’influence que Paris exerce et doit exercer sur le monde....

Que de notes justes ou piquantes je voudrais souligner dans ce plaisant ouvrage! Sa conclusion, on la devine: c’est que ce Paris complexe et pleine vie — symbole d’une civilisation qui a accompli la synthèse de l’Occident — doit son éclat et sa prospérité à la mission même qu’il remplit. «Il doit choisir: ou se mettre à la tête des peuples occidentaux et leur indiquer l’avenir, ou ne plus les charmer que par des souvenirs de son passé.»....

Ces deux héritiers d’un gran nom, formulant les idées et les vœux d’une génération nouvelle, se font assez bien écho l’un à l’autre. Français