Pagina:Cristoforo Colombo- storia della sua vita e dei suoi viaggi - Volume II (1857).djvu/488

Da Wikisource.
468

fin tout-à-fait proche, Colomb sortit de son recueillement séraphique, et demanda lui-même le sacrement de l’Extrême-Onction. Sa lucidité n’avait rien perdu de sa force. Il put suivre les prières des agonisants que l’on disait-pour lui. Il écoutait avec une humble componction la recommandation de l’âme, que faisait près de son lit l’un des religieux franciscains, et disait lui même les réponses. Puis, après avoir amérement savouré les transes de l’agone, sentant venu le moment suprême, à l’heure du midi, le Disciple du Verbe adressa au Père des mondes les propres paroles que proféra le Sauveur expirant sur la Croix = mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains = et il lui rendit l’esprit.

«C’etait le jour de l’Ascension 20 mai 1506 (pag. 595).»

A ces élans d’une éloquence saintement passionnée je n’ose ajouter que ces mots, avec les quels j’ai commencé cette correspondance tombée dans le domaine de la publicité, et avec les quels j’aime à la finir:

Que toutes les âmes catholiques vous bénissent, mon ami, d’avoir écrit, comme vous venez de faire, la vie de Christophe Colomb...!1.

  1. Un giovine, gentilissimo poeta, mio concittadino ed amico, Pasquale Contini, il qual già diè saggio di sè con un volume di soavi versi, che d’altri presto, io spero, saranno seguiti, diemmi su Colombo queste strofe.

         Chi è costui dalla fronte pensosa,
    Dallo sguardo fremente, infinito
    Come il mare sul quale si posa,
    Come il ciel che confine non ha;
    Dal bel volto, dal rozzo vestito,
    Dalla balda freschissima età?

         Chi è costui, cui dal viso traspare
    Ogni affetto che in core gli ferve?
    Che mai cerca dinanzi quel mare,
    Che sospira baciandogli i piè?
    Donde venne, a chi impera, a chi serve?
    La sua patria, il suo nome qual è?