Pagina:Gioberti - Del rinnovamento civile d'Italia, vol. 3, 1912 - BEIC 1833665.djvu/331

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dans le but d’arriver á une paix definitive et honorable pour les parties belligérantes, atteste le bienveillant intérét qu’ils portent au gouvernement du roi, et leur vif désir d’assurer par leur concours le bonheur et la condition politique future de cette portion de la haute Italie en faveur de laquelle la guerre a été entreprise, et qui, en grande partie, a déjá librement joint ses destinées á celles des États sardes.

En conséquence, le gouvernement du roi ne peut á moins que d’exprimer ici les sentiments de la plus sincère gratitude dont il est pénétré pour cette intervention amicale de deux grandes puissances, au moyen de laquelle on a l’espoir de voir régler une question, qui, sans cela, pourrait devenir européenne.

Le soussigné a dès lors pris connaissance des conditions contenues dans le mémorandum précité, comme devant servir de base aux négociations á entamer; et puisque l’armistice, uniquement inilitaire, conclu le 9 du courant á Milan entre les généraux Salasco et Hess, rend, quant á présent, sans effet la proposition d’un armistice qui était énoncé en premier lieu, le soussigné est autorisé á declarer que le gouvernement du roi accepte comme bases des négociations, á entamer par les hautes puissances médiatrices, les conditions contenues dans le mémorandum susdit de monsieur Hummelauer, ne doutant aucunement que, dans le cours des négociations et dans le développement des conditions précitées, la France et l’Angleterre, appréciant á sa juste valeur la situation morale et politique de la haute Italie, conduiront les choses de manière á ce que l’arrangement qui interviendra présente des conditions de convenance telles que la paix soit á jamais cimentée.

Le soussigné a l’honneur d’otfrir, etc.

Alexandrie, le 15 aoút 1848.

(Expédié par doublé originai).

De Revel.

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NOTE CONFI DENTI ELLE

Une question s’étant élevée sur le sens de la première plirase du premier paragraphe du mémorandum de monsieur Hummelauer en date du 24 mai 1848, les représentants d’Angleterre et de France sont convenus de faire connaítre confidentiellement aux