Pagina:Leopardi - Epistolario, Bollati Boringhieri, Torino 1998, II.djvu/684

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Dialoghetti: onde ne pare che tornerebbe affettata e superflua la pub- blicazione della protesta da Lei spedita. Ci desideriamo quindi migliori occasioni per manifestarle in effetto la nostra disposizione a servirla. Pei redattori della Voce d.a Verità Cesare Galvani.

1757. Di Louis de Sinner.
Paris ce 1 Juin, 1832 rue des Saints Pères, N° 14.

Mon cher et excellent ami, Je vous ai écrit le 26 Avril passé et vous ai envoyé quelques numé- ros d’un journal allemand, où l’on parlait de vous. Vous devez avoir re<;u tout cela. Aujourd’hui sans attendre votre réponse je m’empresse de vous donner quelques bonnes nouvelles par rapport à nos intéréts communs. M. le Prof. Bothe a enfin tenu sa promesse. Dans le ier cahier de son journal Altes u. Neues qui vieni de paraìtre à Potsdam, M. Bothe a traduit en maitre, en allemand, de vos Canti le N.° 9 et 21,1 mot pour mot, et dans le mètre de l’original, mais cela avec une telle habileté que l’on croit lire un originai allemand. Puis de vos Ope- rette le Dialogo di Federico Ruysch (le morceau en vers qui commence le Dialogue est admirablement rendu) et enfin les Detti di F. Otto- nieri. Pour ce dernier il est arrivé une assez plaisante méprise. M. Bothe semble avoir cru qu’Ottonieri était un personnage réel, et il a place votre biographie fictive sous une rubrique à part, intitulée contempo- rains. Je lui en ai écrit hier soir que je croyais que Nubiana et Valdi- vento devait ètre cherché en Utopie. N’ai-je pas eu raison? - Dans une très courte note Bothe vous compare à Engel, Herder et Krum- macher. Quant à votre mérite d’érudit il pense qu’il ne doit que rap- peler le^jugement que Niebuhr porta sur vous. Moi je suis fier de cette introduction dans le monde allemand. Bothe est non seulement célè- bre comme bon philologue, mais il est justement apprécié comme poète allemand, et comme homme de génie. Son journal aura un gran suc- cès, parce qu’il est rempli de choses intéressantes, et vous serez connu on ne peut mieux comme auteur italien de cette manière. M. Bothe dans sa lettre me charge expressément, de le recommander à votre bien- veillance. Aussitót qu’il aura plus d’exemplaires de son journal je vous en enverrai un sous bande.