Pagina:Leopardi - Epistolario, Bollati Boringhieri, Torino 1998, II.djvu/836

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des couleurs trop favorables, il m’a preté bien des ornemens; prenez garde là-dessus de ne l’en pas croire sur la parole: son nmitié pour moi vous conduirait trop loin de la vérité. Dites- lui, je vous prie, que malgré le titre magnifique d’opere que mon libraire a cru devoir donner à son recueil, je n’ai jamais fait d’ou- vrage, j’ai fait seulement des essais en comptant toujours pré- luder, mais ma carrière n’est pas allée plus loin. Quoique ne méritant pas les autres sentimens que vous avez la bonté de me témoigner, j’accepte avec reconnaissance votre amitié, et si je vis encore quand vous viendrez en Italie, ce sera pour moi une véritable joie de vous embrasser, et un véritable plaisir d’inter- roger votre imagination jeune et vive sur les impressions que lui aura fait éprouver cette terre de souvenirs. G. Leopardi Soyez sur, Monsieur, qu’il n’y a d’autre convenance à gar- der avec moi, que de dire ce que l’on sent.

1940. A Vincenzo Mortillaro.
Napoli, 26 luglio 1836.

Ho ricevuto il dono di cui ella mi ha voluto onorare, e gliene rendo le maggiori grazie ch’io posso. Il suo libro a me pare pia- cevolissimo per la varietà delle materie, utile per l’importanza delle medesime, pieno di erudizione, pieno di dottrina, e da proporsi come esempio in tanta frivolezza di pubblicazioni di ogni genere. Se gli occhi me lo consentissero, mi distenderei maggiormente circa i pregi de’ suoi Opuscoli: ella si contenti ili queste poche righe, e sia certa che vengono dall’animo. Mi conservi sempre la sua amicizia, poiché ha voluto essermene cor- icse; mi adoperi, se vaglio a servirla, senza riserbo; e mi creda da ora innanzi costantemente suo devotissimo obbligatissimo servitore. ri