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moins dévouée, amener des conséquences sinistres. Elles n’engendrent pas l’anarchie ni la réaction, car l’une et l’autre sont impossibles à Rome; mais elles sément l’irritation contre la France; et c’est un malheur assez grave pour nous qui étions habitués à l’aimer et à espérer en elle.
Nous sorames assiégés, Monsieur, assiégés par la France, au nom d’une mission de protection, tandis que à quelques lieues de nous, le roi de Naples emporte en fuyant nos ôlages, et les Autrichiens égorgent nos frères.
Vous avez, Monsieur, présenté des propositions. Ces propositions ont été déclarées inadmissibles par l’Assemblée, et nous n’avons plus à nous en occuper. Aujourd’hui vous en ajoutez une aux trois qui ont été rejeteés. Cette proposition nous dit que la France protégera de tout envahissement étranger toutes les parties du territoire romain occupées par ses troupes. Vous devez sentir vous même, Monsieur, qu’il n’y a rien là qui change notre position.
Les parties du territoire occupées par vos troupes sont de fait protégees; mais si c’est pour le present, à quoi se reduisent elles? et si c’est pour l’avenir, n’avons nous pas d’autres voies ouvertes à la protection de notre territoire qu’en vous le livrant tout entier?
Le noeud de la question n’est pas là. Il est dans l’occupation de Rome. Cette demande forma jusq’ici la condition premiere de toutes les propositions présentées. Or, nous avons eu l’honneur de vous le dire, Monsieur. Cela est impossible. Jamais le peuple n’y consentira. Si l’oc-