Vai al contenuto

Pagina:Bollettino delle leggi e disposizioni della Repubblica Romana (1849).pdf/870

Da Wikisource.

— 85 —

8remarquerez d’un coup d’oeil, elles portent beau coup plus sur la forme que sur le fond.

Nous aurions bien des developpemens à donner à l’appui des changemens que nous proposons, changemens réclamés, croyez-le bien, Monsieur, non seulement par le caractère du mandat que nous tenons de l’Assemblée, mais aussi par le voeu bien explicite de notre population, en dehors dn quel il ne pourrait y avoir de convention définitive et efficace possible: mais le temps presse, et il nous faut renoncer aux détails. Nous aimons mieux d’ailleurs, nous en fier, pour suppléer à cette omission, à la vive sympathie que vous avez si souvent exprimeé pour notre cause et ses destinée. Ce n’est pas de la diplomatie, permettez-nous de le répéter, qui peut se faire entre nous; c’est un appel de peuple à peuple franchement et cordialement exprimé, sans méfiance comme sans arrière-pensèe. Plus que toute autre nation, la France est faite pour l’entendre et pour le comprendre.

Cet appel à la cessation d’un état de choses anormal, et qui entre la République française et nous surtout après la déclaration de notre Assemblée et les sympathies nouvellement exprimées par le peuple français à notre égard, deviendrait, en se prolongeant, absolument inconcevable, nous vous l’adréssons aujourd’hui, Monsieur, pour la dernière fois, avec toute la puissance de conviction et de désir qui vit en nous. Qu’il vous soit sacré, Monsieur, car il resume les convictions inébranlables et les désirs ardens d’un peuple petit, mais brave et honnête, qui