Pagina:Chiarini - Vita di Giacomo Leopardi.djvu/423

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LA FINE DELL' ULTIMO AMORE. 387 questa risposta in francese. < Quels que soient mes malheurs, qu'on a jugé h propos d'étaler et que peut- étre on a un peu exagéré dans ce journal, j'ai eu assez de courage pour ne pas chercher à en dimi- nuer le poid ni par de frivoles espérances d'une pré- tendue felicitò future et inconnue, ni par une làche résignation. Mes sentinients envers la destinée ont été et sont toujours ceux que j'ai exprimés dans Bruto minore, ^'a été par suite de ce méme courage, qu'étant amene par mes recherches à une philosophie désespé- rante, je n'ai pas hésité à l'embrasser toute entière, tandis que de l'autre coté ce n'a été que par efifet de la làcheté des hommes, qui ont besoin d'étre per- suadés du mèrito de l'existence, que l'on a voulu considérer mes opinione philosophiques comme le résultat de mes souflfrances particulières, et que l'on s'obstilie à attribuer à mes circonstances matérielles ce qu'on ne doit qu'à raon entendement. Avant de mourir je vais protester contre cette invention de la faiblesse et de la vulgarité, et prier mes lecteurs de s'attacher à détruire mes observations plutòt que d'ac- cuser mes maladies. >' « « « Tornati a Firenze, il Leopardi e il Ranieri non doverono tardare a riprendere le loro visite in casa Targioni. Il Leopardi aveva sempre la scusa degli au- tografi, dei quali anche a Roma ne aveva ricevuti per la signora. Non c'è bisogno di dirlo, egli era sempre innamorato; ma forse l'amore in questo secondo pe- riodo, se fu più appassionato, non trascese alle esal- tazioni e ai vaneggiamenti del primo. Le visite alla Fanny, la quale, se non era già innamorata del Ra- nieri, lo vedeva certamente con molto piacere, non

  • Epistolario, voi, II, pag. 478, 479.