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nel 1858, delle Notices et extracts des Manuscrits de la Bibliotèque Impériale et autres bibliothèques publiés par l’Istitut Impérial de France. In questo volume a pag. 157 e seg. sono pubblicati da M. J. H. Vincent parecchi estratti di Manoscritti relativi alla Geometria pratica de’ Greci, e fra questi per la prima volta il testo inedito di Erone περι διοπτρας con le annotazioni del Venturi, ed altre aggiunte del dotto editore. Alla nota sovraccennata del Venturi apposta al problema xxx d’Erone, M. Vincent aggiunge il rimando all’opera di M. Chasles Aperçus historiques sur l’origine et le développement des methodes en géometrie, pag. 431 e seg. e al Tomo v de’ Nouvelles annales de Mathématiques redigées par MM. Terquem et Gerono pag. 557, ove trovasi la traduzione della parte geometrica dell’Algebra d’Abou Abdallah Mohammed ben Moussa (al Kowarezmi) con introduzione e note di M. Aristide Marre. E di queste reca un tratto, del quale, all’uopo mio, giova e basta addurne la parte che segue: «Les nombres 13, 14, 15, sont très-remarquables en ce qu’ ils sont ceux choisis à plusieurs siècles d’intervalle, non seulement par les Hindous, mais aussi par Héron d’Alexandrie, Héron le Jeune, les trois fils de Moussa ben Shaker, Leonarde de Pisa, Jordan, Lucas de Burgo, Georges Valla, Tartalea etc. L’usage général de ces trois nombres semblait dire qu’ils avaient une origine commune: mais M. Chasles, en y réfléchissant davantage ne tarda pas à reconnaître que ces nombres n’ offraient probablement pas les secours historiques qu’ il avait espérés d’abord. En effet, on aura cherché naturellement pour les trois còtés du triangle á proposer en exemple, trois nombres pour lesquels l’aire de ce triangle, et conséquemment la hauteur, fussent exprimés en nombres rationnels....» (pag. 293).