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«cours familier de littérature» par lamartine 77

un de ces instincts d’acte extérieur que l’homme sincère avec soi-même éprouve rarement quand il est seul, et que rien de théâtral ne se mêle á la candide simplicité de ses impressions. Je sentis comme si une main pesante m’avait précipité hors de mon lit par la force d’une impulsion physique. J’ en descendis en sursaut, les pieds nus, le livre á la main, les genoux tremblants; je sentis le besoin irréfléchi de lire cette page dans l’attitude de l’adoration et de la prière, comme si le livre eût été trop saint et trop beau pour être lu debout, assis ou couché; je m’agenouillai devant la fenêtre au soleil levant, d’oú jaillisait moins de splendeur que de la page; je relus lentement et religieusement les lignes. Je ne pleurai pas, parce que j’ai les larmes rares á l’enthousiasme, comme á la douleur, mais je remerciais Dieu á haute vois, en me relevant, d’appartenir á une race de créatures capables de concevoir de si claires notions de sa divinité, et de les exprimer dans une si divine expression.

Una impressione tanto straordinaria fa pensare piú a Lamartine che al libro; e — Vedi che uomo!, dirá maravigliato il lettore; se qui non ha abbellito ed esagerato sé stesso, ha dovuto quest’uomo sortire da natura un sentire squisitissimo e quasi oltrenaturale — .

Con questa esagerazione si accompagna sempre il vago, l’indeterminato. La tale visione produce la tale impressione, ed il critico dee saper coglierla ne’ suoi particolari. Un «bello! bene! magnifico! sublime!» non significa nulla; è un primo scoppio confuso, vuoto di contenuto, semplice interiezione. E se talora Lamartine scende a’ particolari, questi stessi non hanno niente di proprio e di chiaro; l’impressione è falsificata, non solo perché portata ad un grado oltre la sua natura, ma ancora perché le sue qualitá sono vaghe ed improprie: ci manca la misura e la precisione. Chi legge, per esempio, che ne’ libri sacri dell’India «la pensée de l’homme s’élève si haut, parle si divinement, que cette pensée semble se confondre dans une sorte d’éther intellectuel avec le rayonnement et avec la parole même de Dieu», vede nell’autore l’intenzione di produrre un grand’effetto, di dir qualche cosa di grosso: e non dice nulla, e non fa alcun effetto.