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nel secondo, oltre a questa facoltà, si concedeva l’esecuzione del progetto che sarebbe di poi a suo tempo approvato, ai detti signori La Nicca e Killias.

Tutto questo eri utilissimo, ma ognuno sentiva l’inconveniente di tre imprese separate, di tre progetti, di tre società per compire un assunto richiedente in vece unità di pensieri, unità di mezzi, unità d’azione e d’impulso.

A questo concepimento ottimi cittadini di Svizzera e d’Italia tosto studiarono di dar vita e corpo.

Epperò tenutesi prima a Lugano conferenze preliminari, poi a Torino, dove convennero i concessionari svizzeri, varii capitalisti genovesi e del Piemonte, con qualche rappresentante di capitalisti inglesi, dopo molte discussioni si è convenuto: di riunire le tre imprese in una sola; — di attendere alla formazione d’un solo progetto; — di curare la concessione definitiva d’esso, promessa del resto là dove ancora non fa accordata; — di raccogliere il capitale occorrente all’assunto, valutata dover ascendere alla spesa di lire 72,000,000; — e, per non frapporre indugio alcuno, di sollecitare la compilazione degli studi, già incominciati dai 15 luglio nel Cantone Ticino, per opera e sotto la direzione del chiarissimo ingegnere maggiore, cavaliere Car-

    pour examiner, au point de vue municipal, la question des chemins-de-fer; mais ce mandat était trop général, trop vague peut-étre, pour que la Commission pût mettre à ses travaux beaucoup d’activité, et en obtenir un resultat pratique. Mais la demande que le Conseil d’État vieni d’adresser au Conseil Administratif ayant nettement établi l’objet de l’enquète, celui-ci a compris la nécessité d’y répondre par un travail immédiat, une étude approfondie et spéciale, et en conséquence il a de son còté nommé une Commission d’enquéte. » Ainsi, par un esprit de prévoyance qui témoigne de la sollicitude du Gouvernement et de l’Administration municipale pour les intérèts qui leur sont confiés, une double enquéte se fera simultanément, mais distinctement, l’une au point de vue cantonal, l’autre au point de vue municipal; tous les intérêèts seront donc également représentés. » Mai», il ne suffit pas que l’autorité fasse ces enquêtes; il faut que tous les citoyens qui sont en position de l’éclairer par leurs renseignements ou leurs avis, s’empressent de le faire. Nous sommes certains que les deux Commissions recevront avec empressement les communications qui leur seront faites. » En résumé; nous voyons maintenant par les travaux du Gouvernement sarde, la formation de sociétés qui offrent toutes les garanties désirables, les études qui sont achevées où pès de l’être, le concours des intérêts de tous genres que ces entreprises font naître ou développent, qu’à une époque très-rapprochée Genève aura le choix d’établir ses Communications avec Gènes et Marseille par des chemins-de-fer, et Genève, gràce à ses magistrats, sera en état de se décider avec pleine connaissance de cause, sans mettre un jour de retard à l’exécution des travaux».