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Pagina:Giovanni Magherini Graziani Masaccio ricordo delle onoranze.djvu/31

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de toutes les patries, qu’il est intéressant de rechercher comment le réalisme de Giotto qui avait envahi le monde, s’est progressivement déraidi jusqu’ à faire sentir l’âme du personnage à travers son enveloppe corporelle, dans l’oeuvre des artistes subséquents.

Je suis bien vieux, bien fatigué et absorbé par trop d’occupations étrangéres à l’Art; je n’ose donc espérer que je puisse reprendre les études préferées de ma jeunesse. Je le tenterai néanmoins, quoique le sujet soit d’une complication que reflète le décousu de ces lignes, dont je vous supplie d’excuser la forme.

Je les ai tracées en quelques minutes du peu de loisir que me laisse le jour du Dimanche lui même.

J’ aurai voulu vous accompagner dans cet idéal coin d’Italie qui a vu naître Masaccio il y a cinq siècles; mais je desespére d’avoir encore quelques unes des joies que je me souhaite. Cela en aurait-été une, et non la moindre, d’être en votre compagnie sous le ciel de la Toscane.

Agréez, mon cher Collégue et ami, l’assurance de mes sentiments les plus sincèrement dévoués.