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62 goa: “la dourada„

un sonetto di De Heredia, per la patria lontana.

Morne Ville, jadis reine des Océans!
Aujourd’hui le requin poursuit en paix les scombres
Et le nuage errant allonge seul des ombres
Sur la rade où roulaient les galions géants.

Depuis Drake et l’assur des Anglais mécréants,
Tes murs désemparés çroulent en noir décombres
Et, comme un glorieux collier de perles sombres
Des boulets de Pointis montrent les trous béants.

Entre le ciel qui brûle et la mer qui moutonne,
Au somnolent soleil d’un midi monotone,
Tu songes, ô Guerrière, aux vieux Conquistadors;

Et dans l’énervement des nuits chaudes et calmes,
Berçant ta gloire éteinte, ô Cité, tu t’endors
Sous les palmier, au long frémissement des palmes.

Più che nel tronfio accademico poema di Camoens, Goa «la Dourada» è chiusa in questo miracolo di quattordici versi!