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276 operette morali


A p. 103, 1. 10 sgg. dell’autogr. notava: Thomas, Èloge de Descartes, n. 22, p. 143:

«Sa geometrie étoit si fort au dessus de son siècle, qu’il n’y avoit réellement que très peu d’hommes en état de l’entendre. C’est ce qui arriva depuis à Newon; c’est ce qui arrive á presque tous les grands hommes. Il faut que leur siècle coure apres eux pour les atteindre» (Trascritto il 2 luglio’24).

E la ripetuta citazione di Federico II:

«L’homme est fait pour agir et tu pretends penser» (Lettre á D’Alembert);

«L’homme est fait pour agir et non pour philosopher» (Epitre á D’Argenson).

DIALOGO DI FEDERICO RUYSCH E DELLE SUE MUMMIE

L’autografo ha in cima a questo dialogo:

Fontenelle, Èloge de M. Ruysch; Thomas, Èloge de Descartes, nota 32.

«Ruysch, un des plus grands hommes de la Hollande, anatomiste, médecin et naturaliste. Il porta à la plus grande perfection l’art d’injecter qui avait eté inventé par Graaf et Svammerdam. Perfectionner ainsi c’est être soi même inventeur. Sa méthode n’a jamais eté bien connue. Il eut un cabinet qui fut longtemps l’admiration de tous les étrangers et une des merveilles de la Hollande. Ce cabinet etoit compose d’une très grande quantitá de corps injectés et embaumés doni les membres avoient toute leur mollesse et qui conservoient un teini fleuri, sans dessechements et sans rides ecc.»

Il 24 febbraio 1S21, Z. 660 (II, 119):

Diogene, ἐρωτηθείς εἰ κακὸς ὁ θάνατος, πως, εἶπε, κακός, οὐ παρόντος οὐκ αἰσθανόμεθα; — Laerzio in Diogene Cynico, VI, 68; dalla nota del Menagio si rileva ch’egli l’ha inteso della insensibilitá dell’atto della morte.

17 ottobre 1820, Z. 281 (I, 364):

Il Buffon, Histoire naturelle de l’homme, combatte coloro i quali credono che la separazione dell’anima dal corpo debba essere dolorosissima per se stessa. A’ suoi argomenti aggiungi questo,