à vous m’a dit de vous écrire de vous dépècher et de m’envoyer un
de vos articles qu’il se charge de piacer dans une de nos revues. L;i
première fois ce sera gratuitement; après cela on vous arrangera celii
au comptant.
Quant aux sujets que vous traiterez je ne puis guère moi vous don
ner des conseils. Faites seulement en sorte que le morceau, tout en
satisfaisant aux éxigences des penseurs, plaise aussi à la majorité. Vous
avez dans vos Pensieri des morceaux uniques sur la littérature en gène
ral. Les sujets ne manquent jamais à un homme comme vous.
Ecrivez en Fra^ais, langue que vous savez parfaitement. Laissez
une marge de 4 doigts à votre MS. et un de mes élèves fera les correr
tions indispensables. Si par hazard vous ne pouvez rendre une idée
quelconque qu’en italien, ajoutez au MS. une note en italien. Je con-
sulterai Gioberti, si je ne suis pas assez fort, et vous serez content
de la transfiguration fran<;aise.
N’avez vous personne qui puisse me mettre en rapport avec Rossi
pour vous servir auprès de lui?
Tàchez aussi de trouver encore 2 ou 3 ex. de vos Operette et de
vos Canti. Je les donnerai à Guizot, Villemain, et Letronne.
Surtout faites en sortes de venir vous-mème à Paris, avec votre
excellent ami Ranieri. Après 3, 4 mois vous réussirez certainemeni.
Alors je verrai revenir ces heures délicieuses de Florence; que de cho-
ses, que d’idées ne me communiquerez-vous pas.
Adieu, excellent et précieux ami. Le Codex apocryphus de Thilo
pour vous m’est arrivé. Mille choses aimables à l’excellent M. Ranieri.
Je suis pour la vie
Votre tout dévoué ami
L. de Sinner
1885. |
Di Adelaide e Ferdinando Maestri. |
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Mio caro Leopardi. Se fui la prima a darvi la dolorosa notizia delln
cattività del nostro Giordani, immaginate s’io poteva esser l’ultimn
a significarvi la sua liberazione; ma una forte flussione che ho avulu
al capo la quale m’impediva fino il pensare, e l’avere saputo che hi