Pagina:Memorie della Accademia delle Scienze di Torino, Tomo XXIX.djvu/161

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PAn i-r. crtEV. AvoOAono - gi

3. Nous pouvons clicrcher a tk-lcrmincr le poiivolr neulralisaiit du fliiorium, et du bore, eti faisant iisago de Irois Sels a base d’ammoniaf(iie o\ ces dcuic sul)slaiiof!S entrciit coiijoinlcineitt on separerneiit, savoir lliydro-fliiale, le borate, ct le (hio-l)oral(j d’aininoniaque. En supjiosaiit I’acide hydio-(liioiiqiic compose de volumes egaux de gaz de fluorium, ct tllivdrogene avec le redoublement ordinaire selou riiypollicse que j’ai regai’dee comme la jiius probable tlaiis mon JUe’iuoirc sur Irs inassrs dcs molecules etc. ( Academic de Turin Tom. 36. ), on peut couclure dcs experiences de John Davy tpic Ihydro-fliiate d’ammoiiiacpie que ce Cliimiste a obtonu par raclion de I’ammoniaque sur le fhiate soussilice d’ammoniaque, est conijiosc de 2 vohnncs de gaz ammoniaqiic, et I d’acidedro-fluorlque (i). Mais il est trcs-probable qnie ce scl est alcaliii, et que le st-l <pii scrait vrainient sans action sur Ics couleurs blcucs vi-gclales est cdui qui serait coui ■ pose de volumes cgaux de gaz acide liydro-fluoi’ique, ct de gaz ammoniaque. En elFet j’ai nionlre dans mon Mcmolre cite suj’ Ics masses des molecule que Ics fluales que )M. Berzelius considere comme neutres, a base oxidtic, ct qui paraissent en efPct elre lels dans le sens indicpie, lie sont que des fluures, ou dcs. liydi-ofluates dans lesquels le volume ou le nombre de molecides de fl-uorium, selon 110s iiypotheses est double de celui de Toxigcnc que la base contient ou est susce|Uible de prendre; or il est facile de s’assurer que d’apres Ic rapport ordinaire de saturation entre

(i) Cf’Ia n-sultc aiissi des cxperit’iiccs plus ilirectPS de M. Humphry Davy cilcuK-es soloa no^ liypullii-scs. Ou peut ans^i mnartjurr, que la conijMibilion du Huate d’aiumoniutjue Lydratc, telle que I’iiidique M. Berzelius dans sa Table eonvieut scion sa thcorie, avec la ccimposition que nous assiguons dans la nAtrc a I’liydrofluale dont il s’awit, sans hydratatiou; car il admct comme nous le double d’ammoniaque que dans rhydro-cblorate relatiyeuicut a I’acide j ct nutrc acido hydro-duoriquc repond a son Jluas hj-dricus, qu’il suppose compose d’un atonie d’acitle (luorique, analogic a son acidc muriatiquc sec, el a d’eau, eusorie que Ics ’J aloraes d’eau qu’iJ attribuc aussi au Huale d’ajumouiaque sout eompris dans notrc atide liydTO-Uuori<{ue.