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Pagina:Memorie della Accademia delle Scienze di Torino, Tomo XXIX.djvu/168

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gS srn l’affinite bes corps

etcrequation qii’oii en tire; i lortlinaire donne — o,236i pour le pouvoir nciUralisaut tie I’lode. D’aprcs ce resultal cc pouvoir serail iiegalif, ou acide, mais a un foible degre. Si on prend la moyenne entre les deux resultats -t-Oji^ii, et — o,23C)i, on a — o,o325, nombre d’apres lequel i’lode aurait toujours un pouvoir nculralisanl acide, mais encore phis failile. II est done probable que ce rcsullat secarte considerablement du vrai; I’erreur parail venir dc la grande masse de la molecule ou densite du gaz de llode, qui joue neanmoins ici le mcme role que le chlore dans le chlorate, et riiydro-chlorate d’ammoniaquc, I’azotc dans le nitrate d’ammoniaque etc., avec des molecules beaucoup plus petites, ensorle que llodatc, et I’hydriodate d’annnoniaque, et sur tout le premier ont probablement un pouvoir acide considerable, quoique jouissant des caractercs de la neulralite, et qu’en supposant ces sels neutres on est oblige de donner a I’lode un pouvoir acide beaucoup raoindre que celui qu’il possede reellement, et memc dans le premier de ces sels un pouvoir alcalin. INIalheureusemcnt nous n’avons point ici d’autres composes dbnt nous puissions nous servu- dans ce moment pour compcnser cette influence, et nous devons nous en tenir provisoirement au resultat que nous vcnons de trouver; nous verrons quelle modification y apporteront les considerations indirectes dont nous fcrons usage dans la section suivaute.

5. L’arsenic, par les deu\ acides qu’il est susceptible dc former avec Toxigene, nous olfre aussi le moyen de determiner provisoirement son pouvoir ncutralisant.

L’arseniate d’ammoniaque tpic Berzchus considere comme neulvf; est forme de la meme manicre que son phosphate ncutre ou simple, et cette analogic a lieu de meme pour ces deux classes de sels, i bases o\id(;es. Mais les observalions de IM. Tlu’iiai’d, et dc ^I. Mitschcrlich siu- les phosphates s’applitpient cgalement aux arseniates dont il s’agit; ils sont toujours alcalins, comme les phosphates conespondans, ct ou ne pent pas plus obleuii’ des