Pagina:Memorie della Accademia delle Scienze di Torino, Tomo XXIX.djvu/200

Da Wikisource.

i3o suR l’affinite des corps etc.

Nous devons cepeiulaut sotimellre ce resuliat i une r’prcnve on condilioti a la quelle il tloit uccessairement salisfaire pour cU-e admissible; celle coiulilion nous est fournie par lacidile de I’acidc hydro-sulfurique; il est clair en elTct que le pouvoii- neulralisatit aciile du soufre doit ctre assez fort, pour que d’apres la composition de cet acide, et Ic ))ouvoir neulralisant connu de I’ liydrogene, le pouvoir neutralisaiit du compose reste encore nt’gatif ou acide. La composition de cet acide en poids etanl o,g\ig soufi-e, et o,o58i hydrogene, on trouvera la limilc au-dcssous de la quelle on ne pent abaisser le pouvoir neulralisant acide du soufre, et memc que cclui-ci ne doit pas atleiiulre, en supposant ce compose neutre, et faisant en consequence

0.94 ’9. -^-t-OjoSSi. 10,0222:^0, d’oii jr=: — 0,6182; c’est le pouvoir neulralisant, dont si le soufre elait done, le gaz hydrogene sulfure serait neutre, et au quel par consccpicnt le pouvoir neutralisant acide du soufre doit etre supcrieur pour que ce compose soit acide, conrormemcnt a I’expcrieuce.

C’est ce qui n’avait pas lieu, d’aprcs la valcur provisoire du pouvoir neutralisant du soufre — OtOS-G, la quelle en consecjuencc n’aui-ait pas etc dc’finitivement admissible; mais cela se vei ifie pour la nouvelle valeur — o,’j^^o, qui indiquc en cilct un i) ouvoir neutralisant acide plus grand que — 0,6182, ct qui doit par consequent donuer un pouvoir neulralisant acide pour le gaz liydrogene sulfure. En elTet on a, d’apres cctte valeur, pour le pouvoir neutralisant de ce compose,

—0,9419. o,74io-+-o,o58i. 10,0222= — 0,1 i85 resuliat negoiil, comnie cela doit elre pour indiquer une acidite. La ju-litesse de ce iiombre marque au reste une acidite fort pea consuierable, ce qui est d’accord avec les proprietes connucs do Taciilc dont il

s agit.

Nous adoptcrons done le pouvoir neulralisant du poufie — o,744"» comme aussi approcliant du vrai, tpion pent espercr de loblcnndans I’ctat actucl de nos counaissauccs. Ou jjcut remarquer que