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O SUR I.A MOELLE ALONGEE
alnsi ilire, fnlraincr; i reconiuulrc roxislcuec rcellc d’une tll< Pposilioii ti’llc tie fibres a former uiie (’S|)ece de tressc, on ile veril;iblo eiiU’ecroisement. Mais ou n’a pas songe, cju’il existent des alTjctions morbides des heinisplicres, telles que les vertiges, les touriiolcinens de tele, qii’oii iie pourrait cii aucune maniere e\pliqiier a I’aide dii prelciulu enlrecroiscincnt; ce qui est coufirnie par les noinbrciises expe’riences que j’ai fait sur les hemispheres de plusieiirs animaux des diirercntes classes (i).
Euliu je puis ajouler qu’enlre les deux couches optiques, les tubercules (piadrijuineaux, les parties qui foruieiit la protuberance auiuil-iire, et la queue de la moelle alongee il existe une uuian si iulime, qui est plus que suflisante pom" rendre raison de toutes les alfectloiis morbides d’un seul cole qui peuveut dependre des It’sious evistaiites dans le cote oppose de I’encephale. Pai- consequent il nest p:is du lout necessaire d’aihnettre un entrecroisement entre les potils faisceaux des pyramides pour expliquer des phenomcncs de cette nature.
Convaincu qu’une question de fait ne pent se resoiidre que par lobservation, j’ai examine avec toute I’attention possible le pretendn eutrccroisement sur plusieurs cerveaux, et j’ai constamment obsirve la memc disposition des petits faisceaux des pyramides qui a etc trace’e dans les planches des D. Gall et Spm-zlioiiu laquelle, a pen de diiFerences pres, est la meme que je donne a la fig. I fab. I. Cependant j’ai toujours remarque en meme tems que les fibres d’un cote ne passaient pas dans I’autrc, ce qu’on voit bien clairemenl lorsqu’on coupe a ti-anchus bien minces ( tab. IV. et V. p. ) cclte partie de la moelle alongee. De cette maniere coinme les Gljres ne sent point tiraillees, loulc apparence d’entrelacement s’evanouit, ct on observe qu’elles ne sont pas memc convei’genl.’s.
Dans les quadrupedes les pyramides etant plus minces par les
(ly Sdigtjio tuUa vera flriUtiua del cerycllu yag. 37.
