Pagina:Memorie della Accademia delle Scienze di Torino, Tomo XXIX.djvu/64

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I a SlTv LA MOF.I.I-K ALONC.1.K

II ii»c narait impossible de conccvoir de quelle manierc la substance ceiulree puisse uourrir Ics nerls et les fibres de rcncephalc, et persoime n’ignore que la nutrition des ncrfs, iles fibres cerebrales, do la substance ccndree elle-nu’nie, ainsi que de toiiles les aulres parlies des corps Aivans sc fail a I’aide des vaisscaux capillaires qui secrclcnt des nialiercs nutritives approprices a tel ou lei autre tissu.

■ Poser en priiuipe quo la substance ccndree est la su!)slance iiriiiiitivc des ncrfs est unc idee Irop vague, el susceptible de diUcrcntes interpretations. Kn attendant je puis dire d’avoir observe plusieurs fois que les premiers rndimens du sysleine nervcu\, et des parlies qui fornienl lencepliale dans fueuf soinnis a lincubation, ne laissent apcrccvoir la moindre trace de substance ccndree, tandis qnaux. premieres lieures on y decouvre les fibres dc la substance medullalre, et epic la ccndree nc se inonlrc que blen pins larJ dans tons les animaux; e’est-a-dire .pjand les diiferenles parlies sont bicn plus qu’ebaucliees. J’ ajoulerai cpi’un plus graiid nombrc de filaniens ne sort point des cndroils oii la substance cendrec est plus abondante, commc dans la rcgioa des IuImtcuIcs ccn<h’i’s laleraux. Que dans un sens <:ontra1re on pcut dli-e que la substance ccndree se tronvc en Irespetite tpiautite dans la inoelle allont;ee des quadrupedes, de laquellc cepcndant sorlent en tres-grande quantite les fibres medullaires, ct les filets nerveux. Que Ics racincs des ncrfs de la 5/ pairc vienncnt du niilien des pcuoncnlcs i".if(;rieurs du cervelet ou elles sont entourees de substance niedulhiirc sans trace de substance ccndree. Q’enfiu ayant avec le plus grand soin examine la substance ccndree rcnfcrmec dans la moellc epiniere, j’ai tonjours observe a I’aidc des moyens proposi-s par M. Call, c"esl-a-dirc par le jet d’eau, cpi’on pcut stiparer el dctruire cclle-ci sans deranger la position des filamcns medullaires qui descendcnt prcsque paralleles.

Je pensc en cons(;quence qu(, la substance ccndree exterieurcment n’a d’autre ulilitt; que celle proposee |)ar Vicci-d’azir et que dans les corps slrics, dans les couches optiqucS; dans la protuberance^