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i3 SUR LA MOELLE ALOKOKE
Des tubercules de la substance cendree de la moelle alongde. f’ojez t.c. de la table I. et II.
Les analomistcs n’ayant pas fait assez crallcntion an slllon mii separe les cordons anlerieurs des posterieurs ( ptkloncules infeiicurs du cei-vclet ) dans la portion qu’ou appelle moelle alongee, n’ont pas non plus remarque les tubercules exterieures de la substance cendree quy est renfermee, ct qui se prolonge jusqu’a la fin de la moelle epiniere.
Ces tubercules, dont la figure ressemlile a ime massue, out ■y a 8 iignes de longueiu- et une ligne a peu-prcs d’epaisscur. Deux ou trois Iignes au-dessous des corps olivaires, niais plus en dehors, on les, oient fau’e saillic entre les dils cordons anlerieurs et les posterieurs, ct a mesure qu’ils deviennent plus minces se portenten arriere et disparaissent ensuile dans la direction des sillons lateraux posterieurs de la moelle epiniere. Ces tubercides, conmie ic I’ai dit, ne sont rien autre qu’une portion de la substance cendree renfermee dans la moelle epiniere et la moelle alongee, qu’on pent sui^TC vers le haut, jusquaii 4° ventricule, ou elle se monlre sous la forme de deux feuilles lanceolecs de substance cendree. Elles sont placees entre les pyramides poslerieures, ou celles-ci, par leur reunion forment le bee de plume u eerire.
Pour avoir un’idee bicn claire des tubercules cendres il est aussi indispensable de couper a tranches la moelle alongee, et alors on pent voir de quelle manicre la substance cendi’ee separe les parties anterieures des posterieures, soit de la moelle alongee que de la moelle epiniere. Ce que j’ai tache de mettre sous les yeux par les figures Ci. lo. 1 1. de la tab. IV. et 3. 4- ’le la tab. V. t. c. J’ai dit que les tubercules cendres n’avait pas e’les apercus par les anatomisles. Cependant, en cxaminant la tab. X. de l’ Anatomic et Physiologic du systeme nerveux il parait cjw’ils n’ont pas echappes i la vue de I’habile dessinateur, quoique il n’en soit faite aueune jncntiou dans I’explicaliou douuce pai’ les Aulcuis.
