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des deux services ressortant de deux administrations dis- tinetes,
La comptabilité dont je suis chargé de vous faire le rap- port est celle tenue par l’administration générale de l’inté- rieur.
Cette comptabilité ne comprenait par le passé que les tra- vaux et dépenses de la terre-ferme; la Sardaigne, régie par des institutions et des lois diverses, dépendait pour tous ses services d’un Ministère spécial, elle evait son budget et sa comptabilité tout-á-fait particulière á elle: les royales pa- tentes du 419 octobre 1847, en supprimant le dicastère spé- cial, préparèrent la fusion de ses intéréts et de ses services avec ceux de la terre-ferme ; mais cette fusion qui est puis devenue une nécessité comme conséquence du Statut, n°a pu étre que partiellement et successivement opérée durant le cours de l’année, tellement que per le décret du 12 aoút 1818 qui a supprimé la charge de vice-roi et l’administration géné- rale siégeant è Cagliari, ila dú étre déclaré que cette dernière continuerait ses fonctions jusqu’au 3i décembre; ce n’est done quá partir du premier du 4849 qu’il devait y avoir fusion réelle de tous Jes intéréts dans un budget commun.
Aussi les comptes que le Ministère a présentés pour l’exer- cice 1849 devaient-ils s°étendre, comme ilss’étendent effec-
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tivement, aux travaux de la Sardaigne ; seulement, les dif- ficultés que l’administration a dú rencontrer dans l’organi- sation du service dans des provinces aussi distantes du chef- lieu, á une époque oú les communications n’étaient pas établies d’une manière aussi rapprochée qu’elies le sont aujourd’hui, ne lui ont pas permis d’avoir pour la clò- ture de lan financier, régularisé et réglé définitivement, les pièces comptabies qu’elle se trouvait forcément obligée par les circonstances d’expédier en voie provisoire, progressive- men! et méme préventivement aux besoins: de sorte que les dépenses, surtout celles qui se rapportent aux résidus 1848 e retro, ne s’y trouvent-elles indiquées, pour ainsi dire, que pour mémoire, telles qu’elles se trouvent chiffrées au bud- get; elles seront reprises dans les comptes de l’exercice 1830 parmi les résidus 1849 e retro.
Les résultats par conséquent que je vais vous soumettre de la comptabilitè du Ministère des travaux publics pour l’exer- cice de 1849, exclue celle des chemins de fer confiée au rap- port d’un autre collègue, ne doivent étre tenus pour positifs que pour autant qu’ils se rapportent aux dépenses de la terre- ferme. Les sommes inscrites dans ce budget passif des travaux publics pour l’exercice 1849 et celles portées en résidus dans le compte général du 1848 se montaient ensemble á:
