Pagina:Poesie della contessa Paolina Secco-Suardo Grismondi tra le pastorelle arcadi Lesbia Cidonia, 1820.djvu/78

Da Wikisource.
66


ODE


1Cet astre, roi du jour, au brûlant diadême,
     Lance d’aveugles feux, et s’ignore lui même;
     Esclave étincelant sur le trône des airs:
     Mais l’astre du Génie, intelligente flamme
               Rayon sacré de l’âme
     A sa libre pensée asservit l’univers.



2O Génie! à ta voix l’univers semble éclore
     Ce qu’il est, ce qu’il fut, ce qu’il doit être encore,
     Malgré les temps jaloux se révèle à tes yeux.
     Ton œil vit s’ élancer la comète brûlante,
               Qui de la sphère ardente
     A détaché ce globe autrefois radieux.