Pagina:Puskin - Racconti poetici, 1856.djvu/25

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xviii cenni intorno alla vita

tornò a San Pietroburgo, non già con un pacco di versi, come pretendevano i prognosticanti, ma con l’animo più sereno e più placido di quando era partito.

Nel 1830, il barone Delvig suo amico fondò la Gazzetta letteraria. Puschin cooperò a questa pubblicazione, e in essa comparve come prosatore non più pseudonimo, inserendovi articoli di critica, i quali però non sembrarono degni della sua alta riputazione.

Fralle sue carte di questa epoca si sono rinvenute alcune note scritte col lapis, due delle quali riporteremo nella lingua in cui furono estese, per saggio del suo stile nella sua seconda lingua materna.

«Depuis quelque temps l’on commence à parler beaucoup de nationalité à propos de littérature, et l’on se plaint de l’absence de cet élément indispensable. Mais nul en core n’a songé à en faire une définition rationnelle. Les uns prétendent que la nationalité en fait de littérature, ou plutôt le popularisme dans la bonne acception du mot, consiste dans le choix des sujets tirés exclusivement de l’histoire du pays. D’autres la voient dans les mots, les tours de phrase, les expressions, c’est-à-dire qu’ils se réjouissent d’entendre parler le russe par des Russes! Singulière découverte!

«Le mérite du caractère national dans un écrivain ne peut être complétement apprèciè que par ses compatriotes; pour les étrangers ce mèrite n’existe pas, et peut même leur paraître un défaut et non une qualitè. Un critique allemand se moque de la politesse outrée des héros de Racine; un français sourit en voyant la provocation brutale de Carion dans Caldèron...... Et pourtant tout cela porte le cachet national. Il y a une foule de traditions, d’usages, d’idées et même de sentiments qui appartiennent exclusivement à tel ou tel peuple. Le climat, le genre de vie, la religion, donnent à chaque peuple une physionomie qui lui est propre, et cette physio-