Pagina:Rivista italiana di numismatica 1894.djvu/242

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pulée dans le traité conclu avec Machiavel, de manière à profiter de l’affluence du métal dans les banques génoises, par suite de laquelle l’opération du monnayage devait être peu coûteuse si mème elle n’était rémunératrice.

Depuis 1512, la numismatique monégasque ne nous fournit, quant a présent, aucune pièce connue avant le talaro d’argent d’Honoré II que possède le Musée de Marseille.

Cette monnaie qui nous a été signalée obligeamment par M. Laugier, conservateur du Cabinet des médailles, est du module de 40 millimètres et du poids de 20 grammes. C’est un talaro ou florin de 28 sous.

L’avers représente un écusson, de forme plus élégante que véritablement héraldique, somme de la couronne fleuronnée, et accompagné de lambrequins d’un bon style. Cet écu écartelé porte aux 1 et 4 les armes de Monaco (fuselé d’argent et de gueules), aux 2 et 4 celles de Valdetare (aigle imperiale ayant en coeur le blason de Lando. Dans la couronne, la devise des Grimaldi: DEO • IVVAnte; autour, entre deux listels, la legende HONORAtus II : Dei : Gratia : PRInceps: MONOECI (Honoré II, par la grâce de Dieu, prince de Monaco).

Les armes de Lando, un peu difficiles à déchiffrer, a cause de la petitesse des signes, étaient: Écartelé, aux 1 et 4 d’azur a deux fasces vivrées d’or (Lando); aux 3 et 4 pale d’or et d’azur de six pièces à la fasce d’argent brochant sur le tout (Cordova-Aragon).

Au revers, un phénix éployé la tète a gauche, ayant en coeur le chiffre 28 inscrit dans un cercle. Legende entre deux listels: IN • SENECTVTE • VIRESCIT. (Il’acquiert des forces dans la vieillesse); sous l’immortalité (bûcher), le different S (barre) que nous re-