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(185-186) pensieri 291

dere piú che tanto per potere immaginare ec (25 luglio 1820).


*   In ordine alle donne, diceva taluno, ho già perdute due virtú teologali, la fede e la speranza. Resta l’amore, cioè la terza virtú, della quale per anche non mi posso spogliare, con tutto che non creda né speri piú niente. Ma presto mi verrà fatto, e allora finalmente mi appiglierò alla contrizione (25 luglio 1820). (186)


*   La ragione che reca Montesquieu (Essai sur le goût. Des plaisirs de la symétrie) perché l’anima, amando la varietà tuttavia dans la plupart des choses elle aime à voir une espéce de symétrie, il che sembra che renferme quelque contradiction, non mi capacita. Une des principales causes des plaisirs de notre âme, lorsqu’elle voit des objets, c’est la facilité qu’elle a à les appercevoir; et la raison qui fait que la symétrie plaît à l’âme, c’est qu’elle lui èpargne de la peine, qu’elle la soulage, et qu’elle coupe, pour ainsi dire, l’ouvrage par la moitié. De-là suit une règle générale: par-tout où la symétrie est utile à l’âme et peut aider ses fonctions, elle lui est agréable; mais, par-tout où elle est inutile, elle est fade, parce qu’elle ôte la variété. Or les choses que nous voyons successivement doivent avoir de la variété; car notre ame n’a aucune difficulté à les voir: celles, au contraire, que nous appercevons d’un coup d’oeil doivent avoir de la symétrie. Ainsi, comme nous appercevons d’un coup d’oeil la façade d’un bâtiment, un parterre, un temple, on y met de la symétrie, qui plaît à l’ame par la facilité qu’elle lui donne d’embrasser d’abord tout l’objet. Ora, io domando perché noi vedendo una campagna, un paesaggio dipinto o reale ec. d’un colpo d’occhio come un parterre, e gli oggetti di quella e di questa vista essendo i medesimi, noi vogliamo in quella la varietà e in questa la simme-