Pagina:Leopardi - Epistolario, Bollati Boringhieri, Torino 1998, II.djvu/702

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Tàchez donc, s. v. p. d’engager Rosini à m’envoyer sous bande son Torquato Tasso; j’en suis extrèmement curieux. Vos Canti sont donc completement épuisés? Il en est arrivé à Fayolle 2 exemplaires, au prix enorme de 5 fr. l’ex. Si l’édition en est épuisée en Italie que diriez-vous si je tàchais de les réimprimer en italien soit en France soit en Allemagne? Dites-moi aussi pourquoi vous cachetez vos lettres avec de la ciré noire? Auriez-vous éprouvé une perte douloureuse? Enfin, mon meilleur ami, vous voyez par ce long grimoire aussi bien que par les lettres précédentes que j’ai pour vous ètre utile la meil- leure volonté, mais, chétif mouche de cocher que je suis, je n’ai pas les reins assez forts pour mener à bon port une affaire quelconque. J’espère beaucoup de mon voyage en Allemagne, et puis du loisir que je compte avoir avec le Thesaurus. Répondez-moi au plus tòt et sachez bien que je suis non seulement fier mais heureux, infiniment heureux d’ètre à tout jamais Votre tout dévoué ami L. de Sinner Ilenschel se propose de faire quelque chose en allemand de vos Errori. Envoyez-moi donc, s’il v. pi. vos suppléments.

1769. A Luigi Biondi.
[Firenze 10 luglio 1832]

Chiarissimo e pregiatissimo Sig. Marchese Ho ricevuto dall’Abate Zannoni l’esemplare delle Georgi- che volgarizzate del quale V. S. mi ha voluto onorare. Tutti quei pochi qui che ancora conservano qualche gusto di lettere e di studi ameni, parlano di questo suo lavoro con significazioni di stima straordinaria, notandone particolarmente molti pregi, e tra gli altri quel che è principalissimo in tali scritti, la maestria dello stile. Io per me credo che la letteratura nostra abbia pochi volgarizzamenti da paragonare a questo; e se il secolo non è total- mente dimentico di ogni bellezza, sono certo che quest’opera