Pagina:Leopardi - Epistolario, Bollati Boringhieri, Torino 1998, II.djvu/723

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vos différents travaux. Il a déjà parlé de vous dans son Codex apocry- phus, tome I. et dès que le livre que j’ai envoyé à Paris par roulage me sera arrivé je vous communiquerai le passage. Si vous pouviez m’in- diquer une voie sure pour faire passer à Florence un gros livre, M. Thilo vous enverrait son livre. Quant aux honoraires qu’il y aura vous pouvez compter sur mon exactitude. M. Thilo aurait aussi une demande à vous adresser. Il y a à la Biblio- thèque Laurentienne de Florence un MS. des Hymnes de Synesius. M. Thilo veut donnei- une édition de ces hymnes, enrichie d’un superbe commentaire exégétique et historique, et il me charge de vous prier de vouloir bien lui trouver quelqu’un qui lui fasse ce travail à un prix assez raisonnable, c.àd. à i fr. le feuillet, si cela se peut. je vous en ferai passer l’argent aussitòt que vous aurez trouvé quelqu’un. M. de Mourawieff lorsque j’étais à Florence avait un Grec dont je ne sais plus le noni; je crois BaXrjs, ó Kpr|<;, Valis, qui serait bien apte à cela. Au défaut de lui vous pourriez demander à Bencini,2 tout en lui fai- sant de ma part de superbes compliments. M. Thilo ne m’a parlé que d’un seul MS. de Florence de ces hymnes de Synesius, mais si vous en connaissez d’autres, soit à Florence, soit ailleurs en Italie, qui soient bons, faites les tous collationer sur l’édition de Petau,3 faites moi le prix d’avance et je vous enverrai de suite I’argent, car voilà mon pian. J’ai déjà fait collationer pour M. Thilo un MS. de Paris, et il m’a pro- mise la dédicace de son livre. Si vous lui fournissez quelque chose il le dédiera à tous les deux, et pensez un peu, mon cher ami, combien il nous sera agréable à tous les deux de voir notre nom réuni sous la piume de M. Thilo, aujourd’hui le premier patrologue en Allemagne. Je suis décidé à faire tous les frais de vos peines, car je ne manque pas d’argent en ce moment. Je dirai à Thilo que vous ne voulez rien de vos peines et vous aurez votre dédicace comme moi en commun. Quant aux Cestes de Jules l’Africain je vais cet hiver tàcher de les arranger pour l’impression en les finissant. M. Jacobs à Gotha m’a fait cadeau d’une collation de 2 mss. de Munic, qui me seront utiles, et il veut tàcher de me trouver un libraire payant. Alors je reprendrai dans le journal de Thilo votre dissertation sur J. l’Afr. et j’y ajouterai ce que Routh n’aurait pas donné des fragmenta, qui sont en atten- dant restés chez Thilo à Halle. Bothe est plein de bonne volonté. Malheureusement pour nous que son libraire a fait faillite, et que son journal sera interrompu. Vous Paurez regu j’espère. La Gazette littéraire de Halle a déclaré que les