Pagina:Berchet, Giovanni – Poesie, 1911 – BEIC 1754029.djvu/27

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NOTES
(1) Quel est ce grec. — Les parganiotes, ainsi que l’attestent leur
langue et leurs traditions, appartiennent á la grande famille des peuples
grecs. «Le territoire de Parga fait partie de cette contrèe de P Épire, que
les grecs appelaient Thésprotie» {Exposé des faits qui ont précédé et
suivi la cession de Parga etc. etc., publié par Amaury Duval, Paris, 1820).
(2) Lui arrache, en tremblant , son poignard. — Il s’agit du poignard
ou kandjar, que la plupart des grecs portent á la ceinture, á l’exemple
de turcs (Note des éditeurs).
(3) Elle fut aussi douce que la voix celeste au coeur d’Agar. — J’ai
presque honte d’éclaircir une allusion á un trait de la Bible. Je suis
cependant autorisé á ne pas regarder ce soin comme tout-á-fait superflu,
par P opinion d’une personne appartenant á la classe cultivée, et á laquelle
il est arrivò néanmoins de ne pas comprendre la comparaison dont il
s’agit, en la lisant dans le manuscrit. Du reste, c’est moins encore pour
éviter la mortification de n’ètre pas entendu que pour faire une chose
agréable au lecteur, en lui rappelant un beau passage de P Ecriture, que
je vais transcrire ici les versets de la Génèse que j’avais en vue, lorsque
j’ai comparò l’état de Páme de la parganiote á celui de l’áme d’Agar.
«Puis Abraham se leva de bon matin, et prit du pain et une bouteille
d’eau, et il les donna á Agar, en les mettant sur son épaule. [Il lui donna]
aussi l’enfant, et la renvoya. Elle se mit en chemin, et fut errante au
désert de Beer Sébah.
«Or, quand l’eau de la bouteille eut manqué, elle jeta son enfant sous
un arbrisseau. Et elle s’en alla environ á la portée d’une fiòche, s’assit
vis-á-vis; car elle dit: — Que je ne voie point mourir l’enfant. — S’ étant
donc assise vis-á-vis, elle éleva sa voix et pleura. Et Dieu entendit la voix
de P enfant, et l’ange de Dieu appela des cieux Agar, et lui dit: — Qu’as-tu
Agar? Ne crains point, car Dieu a ou’f la voix de l’enfant [du lieu] oú
il est. Lève toi, lève l’enfant, et prends le par la main; car je le ferai
devenir une grande nation.