Pagina:Canonici - Prospetto biografico delle donne italiane.djvu/16

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moda, che lo sviluppa nelle diverse epoche di nostra vita. Quindi a torto ci rimproveriamo l’un l’altro, e facciamo man bassa dell’onorato nome del fratello forse men reo.

Possa l’intelletto mio, pur troppo ristretto fra’ confini angusti, varcarli questa volta almeno! Possa lo zelo che la causa della mia Nazione m’inspira, dettarmi tanto energico dire da restarsi per sempre impresso nelle anime oneste e gentili!


prima accusa di Lady Morghan

di condotta immorale


I. L Amour n’est pas un peché en Italie; ni la loi, ni la réligion, ni les usages ne retiennent ses impulsions, ni leur imposent des bornes etc. (Italie T. IV).

II. Les Vénitiennes, qui s’offrent à la vue de l’ètranger, donnent l’idée d’une race créée pour les affections plus aimables, pour recevoir et inspirer les sentiments les plus vifs et les plus tendres; mais les Couvens, les Casinos, la superstition sont les ennemis des vertus, annoncées par ces phisionomies enchanteresses; et les charmes, qui mélés aux plus hautes qualités auraient fixé le siège de l’empire féminin dans les lagunes de l’Adriatique, ont survecu à sa pureté; mais pour en faire de celles, qui les possedent, des esclaves ou des sultanes,