Pagina:Cuoco, Vincenzo – Scritti vari- Periodo napoletano, 1924 – BEIC 1796200.djvu/346

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LXXXI. — Del consultore Moscati al principe Eugenio. — Milano, 24 maggio 1806. — ... Les dispositions favorables que Votre Altesse impériale a daigné manifester pour monsieur Cuoco sont très conformes aux vues bienfaisantes qu’elle a constamment pour le bien de notre pays, parce que monsieur Cuoco est un homtne de mérite sous tous les rapports de Science et de moralité; et, s’il m’est permis d’avancer quelque projet sur le moyen de le piacer aa moins provisoirement, j’oserais proposer qu’en le laissant á la redaction du journal, dont les frais de compilation sont á présent appuyées á monsieur Agnelli, on pourrait lui assigner une somme sur les profits du journal méme, qui sont actuellement, et deviendront de plus en plus, súrs et considérables et qui appartiennent au gouvernement. Je croirais que de 1500 livres il serait content. On pourrait après, dans la systémation de l’instruction publique, voir s’il y aurait lieu de le piacer autrement. Mais cette somme mème, quoique modique, ne devrait étre ni donnée gratuitement ni tout-á-fait á la charge des profits actuels du journal. Pour tirer parti des connaissances étendues que monsieur Cuoco a sur la statistique, on pourrait le charger de cette commission assez importante: il en a présenté un pian assez bien entendu, dont on pourrait adopter pour á présent la partie qui ne demande pas des dépenses considérables; et, pour ce qui regarde l’augmentation des profits du journal, je crois qu’on en ferait une assez considérable en ordonnant que tous les collèges d’éducation du Royaume tenant au delá de quinze ou vingt élèves fussent obligés d’en prendre un exemplaire, et ceux qui en auront au delá de soixante deux exemplaires...

LXXXII. — Al consigliere Moscati, direttore generale della pubblica istruzione del Regno d’Italia. — [Milano, dopo il 24 maggio 1806]. — Il signor consultore segretario di Stato mi ha comunicata la risoluzione di Sua Altezza imperiale che approva il progetto della statistica e «ne rimette al signor consultore Moscati l’esecuzione». Io reputo questa seconda parte della sua risoluzione un favore non minore della prima. Credo dunque necessario sottoporre all’intelligenza del signor consultore alcune osservazioni, le quali non riguardano tanto me quanto il buon servizio dello Stato. — Di tutto ciò che ho detto e nella memoria che anni sono presentai su questo soggetto al vicepresidente e nell’altra che ebbi l’onore di presentare al signor consultore, non ripeterò che una sola proposizione. Non