Pagina:Delle strade ferrate e della loro futura influenza in Europa.djvu/231

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note 217

des chemins de fer en Virginie, au fond des mines de charbon, ce qui du reste n’est pas fort nouveau pour un Européen. A’ Philadelphie je visitai l’admirable Pénitencier que je trouvais si propre, si tranquille, si confortable (si l’on peut parler ainsi d’une prison), en comparaison de nos abominables prisons de France, bruyantes, sales, infectes, glacées en hiver, humides en été. Le Warden, M. Wood, qui dirige l’établissement avec tant de zèle et de philanthropie, après m’avoir montré les cellules des prisonniers, les yards (petites cours), où ils vont prendre l’air, la cuisine à la vapeur, où leurs aliments sont préparés, après m’avoir permis de visiter un pauvre Alsacien, l’un des condamnés, me dit, au moment où je me disposais à prendre congé de lui: — mais vous n’avez pas tout vu; j’ai encore à vous montrer mon chemin de fer. — Et, en effet, il y a un chemin de fer dans la prison, au premier étage, le long duquel on fait glisser le chariot qui porte les rations des détenus".

"Il y a quelques jours, je me trouvais dans une petite ville de Virginie, près de laquelle il y a un beau chemin de fer, Pétersburg, aux chutes de l’Appomatox. Un négociant de la ville, M. S. M., me conduisit à une manufacture de tabac, où l’on emploie des procédés particuliers. On y fabrique