Pagina:Delle strade ferrate e della loro futura influenza in Europa.djvu/236

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le seront cette année; sans compter trente-une lieues que les capitalistes de Philadelphie ont jetées sot le sol des petits-états de New-Jersey et de Délaware. La longueur des chemins de fer que nous possédons en France est de trente-sept lieues, c’est-à-dire a- peu-près égale à ce que les bourgeois de Philadelphie, dans leur liberalité ont bien voulu accorder à leurs voisins nécessiteux. L’état de New-York, dont la population est la plus hardie et la plut heureuse dans ses spéculations, n’a encore que quatre ou cinq petits chemins de fer; mais si l’on exécute seulement la sixième partie de ceux qui nont projetés et autorisés par la législature, New-York ne le cédera pas à la Pensylvanie. Les marchands de Baltimore, une ville qui avait six mille habitants lors de la déclaration de l’indépendance, et qui en compte cent miile aujourd’hui, se sont mis en tête de faire un chemin de fer entre eux et l’Ohio, sur une distance de cent lieues. Ils l’ont commencé bravement; ils en ont fait maintenant près du tiers. Il y a des chemins de fer terminés, entamés ou projetés partout à l’est de l’Ohio et du Mississipi. Il y en a dans les Alléghanys dont les plans inclinés offrent des pentes effrayantes; ceu-là n’étaient destinés qu’au transport des marchandises; mais on annonce que l’on y établit des diligences, au risque de rompre le cou des voyageurs. Il y en