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membres du cabinet de S. M. sarde quelle est l’ interprétation á donner á ce premier paragraphe, et ce qui résulte des Communications recues par eux de la part de leurs gouvernements respectifs.

L’Autriche renoncera formellement á tout droit de souveraineté sur la Lombardie.

La constitution actuelle du gouvernement du nord de 1 ’ Italie, résultant des voeux exprimés par les lombards,estunfait quiestpris pourbasede la médiation, sans que les deux puissances médiatrices entendent rien garantir pour l’avenir.

Turin, le 17 aoút 1848.

Abercromby

Reiset.

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COPIE DE LA DÉPÉCHK DE LORD POMSOMBY EN DATE DE VIENNE,

LE 22 AOÙT 1848

(Très-confidentielle).

Mylord, monsieur de Lacour et moi, avons été chez S. E. le baron de Weissemberg aujourd’ hui.

J’ai communiqué á S. E. la dépèche que j’avais rec;ue de monsieur Abercromby et la lettre qu’elle renfermait, écrite par monsieur le comte de Revel, par laquelle on acceptait la médiation avec les détails et les termes sur lesquels cette médiation devait ètre basée.

S. E. a lu ces papiers, et en réponse á la question faite par monsieur de Lacour en son nom et au mien: si le gouvernement impérial voulait oui ou non accepter la proposition faite par nos gouvernements, S. E. nous dit que le gouvernement impérial appréciait hautement les bons sentiments des gouvernements anglais et francais, etc., etc.

S. E. continua en nous disant que l’armistice, conclu entre le roi de Sardaigne et le maréchal Radetzky, n’avait pas été exécuté par les piémontais; que l’amiral Albini avait refusé de retirer la flotte de Sardaigne de devant Venise; que les troupes piémontaises étaient toujours dans cette ville; et qu’avant que le gouvernement impérial pút aller plus loin dans la question que