Pagina:Gioberti - Del rinnovamento civile d'Italia, vol. 3, 1912 - BEIC 1833665.djvu/333

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nous avons proposée, il devait étre assuré de Pexécution fidèle et loyale des conditions de cette armistice.

Il nous dit ensuite que des pouvoirs avaient été donnés au prince de Schwartzemberg pour traiter de la paix avec le roi de Sardaigne; que quelques démarches avaient eu lieu sur ce sujet entre le roi et le prince; que les détails de ces démarches ne seraient connus du gouvernernent imperiai que dans quatre ou cinq jours, et qu’á cette epoque il nous informerait des faits. S. E. nous dit encore qu’ il était nécessaire que le gouvernernent impérial eut le temps de prendre en considération les termes proposés comme bases de la médiation, parce que la situation des affaires d’ Italie était complètement changée, et que ce qui aurait pu s’appliquer il y a quelque temps á l’Autriche et á l’ Italie, pouvait ne pas étre de toute nécessité possiblement applicable au moment actuel.

Il a été observé á S. E. de notre part qu’il était probable que les commissaires (car il semble que deux ont été envoyés, un autrichien et un piémontais), qui portèrent l’ordre á Albini de se retirer avec la flotte sarde, n’étaient pas porteurs de l’autorisation nécessaire pour donner un pareil ordre. Nous fimes encore observer á S. E. qu’ il était bien extraordinaire d’admettre que le roi de Sardaigne ait accepté la médiation de l’Angleterre et de la France, tandis qu’ il était en négociation avec le prince de Schwartzemberg.

Nous avons exprimé a S. E. le vif désir que nous avions qu’elle nous fít connaitre les vues du gouvernernent impérial aussitòt qu’il se serait décidé sur cette question.

J’ai l’honneur, etc.