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Di GIORGIO LAFENESTRE

membro dell’istituto di francia (accademia di belle arti)


À MASACCIO



Masaccio, bon garçon, adolescent robuste,
Bénis soient la maison, l’air léger, le beau val,
Où tu pris ton corps sain, ton coeur droit, ton oeil juste!

Lorsque la pauvreté, lorsque l’instinct fatal
Qui sous ton front précoce allumait le génie,
T’eurent fait déserter la paix du bourg natal,

Dans l’ardente Florence où l’on discute et nie,
Où fermente l’esprit par la lutte agité,
Ta candeur put, sans trouble, affronter l’ironie,

Et, librement tranquille en ton obscurìté,
Trop modeste ouvrier pour courtiser la gloire.
Tu marchas dans ton rêve avec simplicité.

Studieux, n’aimant point à quereller ni boire,
Ton travail achevé, dans l’atelier bavard,
C’est dehors, sur la place, aux marchés, à la foire,